Sex and the City par Bung

Ah, on en a entendu parler, de cette "série". Et "sex" par ici, et "city" par là, en passant par "and", blablabla...

Mais enfin, il suffit de regarder un ou deux épisodes (en réalité, j'en ai vu bien plus que cela, hein, je te rassure tout de suite lecteur) pour voir à quel point c'est d'une stupidité ringarde, ringardise frappant dès le premier épisode.

Le sujet ? Des femmes, des copines, qui parlent cul, copain, fellation, gymnastique dans toutes les positions et j'en passe.

Je n'ai aucun problème avec ça. J'ai plutôt un problème vis à vis du traitement, qui sombre vite fait mal fait dans le vulgaire, en se croyant "subversif". Bah oui, une femme qui parle cul, c'est forcément subversif... Il n'y a guère que dans les sociétés patriarcales (héritage judéo-chrétien, ça) que l'on croit qu'il n'y a que les hommes qui parlent sexe, les femmes n'étant alors que des potiches silencieuses qui glousse quand on dit "cunnilingus" sans savoir ce que c'est.

Alors que des filles se lâchent, en plus devant une caméra, de façon aussi plate et avec une caractérisation des personnages aussi creuse, une réalisation aussi plate que possible, on se pose la question si, finalement, cette série ne tente pas de surfer sur le "shoking bourgeois" (encore que ce ne sont pas les galères financières qui étouffent les pouffes de cette série) pour vendre un féminisme de bas étage.

Insupportable de bout en bout, d'une réalisation indigente, il y avait sûrement mieux pour combattre les préjugés idiots d'une société qui fait sans cesse face à des ressacs réactionnaires.