There is no Before

Très bonne surprise de cette fin 2021/début 2022.

C'est l'adaptation d'un roman de Emily St. John Mandel publié en 2014.
L'adaptation en mini-série est différente du livre, si vous l'aviez lu et aimé vous trouverez un intérêt à regarder cette nouvelle version.

Cette histoire trouve un écho particulier dans notre période actuelle, car elle décrit un monde post-pandémique.

Certes on y parle de survie, mais on est loin du grand guignolesque de Mad-max ou de Walking-dead.

On suit des personnages sur une longue période de plus ou moins 20 ans avant et après une pandémie (violente, rapide et mondiale) qui a éradiqué la majeure partie de la population.

Si l'histoire traite bien de survie, au delà de l'aspect matériel, c'est surtout l'aspect émotionnel qui est mis en avant.
Comment survivre aux personnes que l'on aime et qui nous ont quitté ? C'est de cela dont il est question avant tout.

Si la résonnance actuelle est parfois troublante, l'histoire s'inscrit dans quelque chose de plus universel. Comme une réponse au Hamlet de Shakespeare pour conjurer une ancienne malédiction qui nous hante.

C'est une histoire qui traite de la catharsis, avec une issue solaire, qui aura réussi à me transporter et me réconforter en ce début d'année.

Le casting est parfait avec en tête d'affiche Mackenzie Davis (BladeRunner 2049, Halt & Catch Fire, Black Mirror etc.) Himesh Patel (Yesterday), mention spéciale à la jeune actrice Matilda Lawler, et Gael García Bernal en second role de luxe.
La bande originale est excellente, tout comme la réalisation.

Une belle série à voir en ce début d’année.