Stranger Things par Baron Samedi

Stranger things - Saison 1 : Début des années 80, un jeune garçon disparaît mystérieusement dans une forêt. Déterminée à ne pas le croire mort, sa mère parvient à communiquer avec lui. Il est vivant quelque part, de l'autre côté. Ses amis, fans de jeux de rôles, sont convaincus également qu'il a été enlevé par le Démogorgon.

Excellente série.

On l'aura compris depuis quelques années, les années 80 sont une véritables source d'inspiration pour la télé et le cinéma.
Ici on retrouve tous les codes classiques désormais : ados à vélos dans les années 80 (qui font penser à ceux de Ça), musique pop-rock excellente, gadgets kitchs de l'époque, pouvoirs tirés d'expériences scientifiques foireuses (un brin de Charlie) (hein ? Quelqu'un a évoqué Stephen King ?).

Le tout mis en image par une réalisation pêchue et soignée, on a forcément une série proche de la perfection. Le format est également bien choisi : 8 épisodes et c'est tout. Tant mieux, ça permet d'aller à l'essentiel sans fioriture inutile.
S'ajoute à ça un casting excellent, des mômes aux adultes. Retrouver Winona Ryder (que j'avais perdu de vue, j'avoue) m'a fait extrêmement plaisir.

Excellent donc, même si l'existence d'une saison 2 et 3 m'inquiète un peu. Un one-shot aurait pu suffire.

Stranger things - Saison 2 : Mike n'est pas revenu indemne du Monde à l'Envers. Des flashs de visions le hantent, et il voit un énorme monstre prêt à envahir le monde. Elfe quant à elle vit mal le fait de devoir vivre cachée, et décide de partir sur la piste de ses parents.

Excellente saison 2.

9 épisodes, c'est bien trop court, mais d'une splendide qualité. L'univers est de plus en plus sombre, on frôle le film d'horreur pure sur la fin. La saison boucle une histoire toujours aussi passionnante, les évolutions des personnages sont intéressantes. Un épisode fait un peu tâche sur la fin de la saison (le 7ème), cassant le rythme de l'histoire pour en explorer une autre branche malheureusement trop rapidement. Il vient un peu comme un cheveu sur la soupe pour gâcher la fête, mais ne plombe pas non plus la saison.

La fin de la saison 2 est particulièrement réussie, tant sur le plan émotionnel que sur l'amorce d'une saison 3. A suivre, avec beaucoup d'impatience.

Stranger things - Saison 3 : Alors que les enfants se transforment en pré-ados, l'armée Russe tente d'ouvrir une faille vers le Monde à l'Envers. Le Mind-flayer parvient à faire passer un de ses soldat, et il est très énervé.

Encore une très bonne saison, totalement régressive tant les références aux années 80 sont légions. Terminator en tête de Russe (qui fini avec un "Hasta la vista" !), une projection de Retour vers le futur, et tous les autres codes de cette décennie. On s'y croirait.

L'histoire s'attarde pas mal sur les gamins qui grandissent, et pose son intrigue directement au milieu de la préadolescence. La fin est extrêmement glauque, adieu les happy-ends. L'ambiance est donc parfaitement réussie et le spectateur n'est pas ménagé, le tourbillon d'hormone des gamins semble foutre le bordel autant dans leurs têtes que dans l'histoire, qui finie vraiment sur une note dure à avaler.

A suivre dans une saison 4 qui sera certainement moins dure. Ou pas.

Stranger things - Saison 4 : 11 a perdu ses pouvoirs, Joyce est convaincue que Hopper est vivant quelque part lorsqu'une adolescente est retrouvée mutilée. L’inoffensif groupe de rôlistes, le Hellfire, est immédiatement accusé d'avoir procédé à un rituel sectaire satanique. Mais un nouvel ennemi de l'upside-down ne tarde pas à apparaître.

En encore une excellente saison !

9 épisodes intenses qui permettent de reprendre des éléments des saisons précédentes et de faire les liens avec tous les évènements passés, ou presque. Autant dire que c'est très bien écrit, et que des explications arrivent et sont convaincantes !

Côté casting on est toujours dans du très bon. Les actrices et acteurs sont immédiatement attachant.es, y compris les nouveaux, ce qui est d'autant plus éprouvant pour le spectateur.

On ne regrette donc pas l'attente subie pour voir débarquer cette saison. Un régal qui se prolongera très certainement dans l'ultime saison à venir. J'ai hâte !