Les ficelles sont grosses, épaisses, et n'enregistrent que des caricatures de mouvements spirituels.
Lorsque la caricature ne se reconnaît pas comme telle, c'est souvent gênant.
Certes, des effets de lumière (l'aurore) frappe à de multiple reprise le visage ahurie de cette femelle livrée à elle-même, projetant des regards de biche aux aboies dans des gros plans qui en deviennent systématiques. On fait durer le suspense, jusqu'à tendre vers un nihilisme beckettien (qui s'ignore encore une fois). Autrement dit, on s'ennuie ferme. L'ennui n'est pas un mal en soi, sauf lorsqu'il est le témoin d'un échec. Car nous sommes sensés éprouvés tout l'éventail de la catharsis! Hurler à l'injustice tant et si bien que Kubrick lui-même en serait mis en boîte! Bref, cette série est une belle arnaque, idéale pour impressionner la gentille radasse fatiguée de son labeur qui se vautre sur son canapé avec de la glace à la vanille aux noix de macadamia.

WakaJawaka
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le 2 juil. 2018

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Waka Jawaka

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