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Hail to the grief
Nulle surprise à ce que l’exposition de The Leftovers soit à ce point saturée de mystères : le créateur de Lost, Damon Lindelof, n’est est pas à son coup d’essai en matière d’écriture, et le monde...
le 7 janv. 2020
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Série neurasthénique de l'année, bonjour !
Jusqu'où les séries iront-elles dans l'ennui pour nous faire croire qu'elles sont de grande œuvres cinématographiques ? Le syndrome télévisuel des années 2010 atteint ici son point de non-retour avec cette série d'anticipation molle du genou et déprimante au possible, convaincue que l'art réside dans le minimalisme. L'image est belle, les dialogues ont été (trop) réfléchis, mais c'est simple : il ne se passe rien. Baigné dans une atmosphère glauque, le spectateur est invité à suivre un mystère qui n'en est pas un (parce que sincèrement, il est évident dès le premier épisode que cette disparition massive n'est pas près de trouver son explication) et les vies ultra-tristes de personnages à peine sympathiques, et encore moins attachants. (Pourtant, Justin Theroux et ses tatouages, j'aurais eu envie de m'y attacher, hein). On ne peut s'empêcher de penser à Lost, mais c'est surtout pour regretter toutes ces séries de la décennie dernière qui savaient nous emmener dans leur univers et nous faire revenir à l'épisode d'après, à coups de cliffhangers et de héros ambigus et charismatiques. Ici, rien de tout ça, juste du vide.
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le 6 nov. 2014
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