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Hail to the grief
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le 7 janv. 2020
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Ode à la mélancolie
Beaucoup de questions, peu de réponses. Une mélancolie omniprésente.
Cette série m'a semblé être une allégorie de l'Amérique du 11 septembre : un événement improbable a lieu, comment continuer à vivre après, l'événement remodèle toutes les existences et si certains veulent le dépasser, d'autres irrémédiablement les ramènent à son existence.
Certaines scènes sont purement magnifiques*. La forme, sublime, rejoint alors le fond car ce sont généralement des scènes qui font avancer l'histoire. La série est bien construite, bien équilibrée. La mise en place permet de s'attacher (ou non) aux personnages, et au fur et à mesure des 10 épisodes on découvre un peu plus sur chacun jusqu'au dernier épisode où les liens se font.
J'ai beaucoup accroché aux personnages, particulièrement à celui de Nora Durst, même si je regrette qu'à la fin, elle trouve l'enfant et se relance dans la vie (nouvel effet de Wayne) au lieu de se suicider comme sa lettre pouvait le laisser penser.
Meg (Liv Tyler) m'a insupporté tout en me semblant indispensable dans son rôle de fraichement convertie qui en fait des tonnes. Elle m'a rappelé ces anciens fumeurs qui ne montrent plus aucune tolérance envers les fumeurs et qui seraient prêt à bannir la clope de partout (il y a du moi là dedans)
Je ne suis pas sûr d'avoir tout compris quant au flic (Justin Theroux), ses moments rêvés à la Fight Club et son père qui entend des voix (lesquelles?). Ce qui m'a le plus dérangé là dedans, c'est qu'il me semble qu'on se dirige vers une saison 2 et que cela sera peut-être au centre de la saison. Il est probable que ces voix et ces apparitions nocturnes nous guident vers une explication quant à la disparition. J'aurais sans doute préféré que l'on s'en tienne à l'élément fantastique inexplicable et inexpliqué et que l'on suive les personnages devant y faire face sans avoir recours à d'autres éléments fantastiques pour résoudre la situation.
Mention spéciale à Jill (Margaret Qualley) qui, comme sa maman Andie McDowell, a énoooormément de charme.
(*Un procédé beaucoup utilisé dans une série comme Sons of Anarchy)
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Créée
le 14 août 2015
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