Abraham (not Lincoln !) Vampire hunter

Guillermo Del Toro garde l'esprit, le look et les spécificités de ses vampires made in Blade II.

Ils agissent alors comme une Mafia.Les plus forts dirigent dans des gratte ciels; les autres rampent dans les égouts.

Si l'on excepte les passages qui ne servent à rien avec le héros du CDC Eph et sa femme, c'est du tout bon.
Toute l'intrigue s'imbrique bien et c'est un plaisir de le suivre lui et Abraham dans cette course contre la montre contre cette "épidémie vampirique" ! L'éclipse est là et nous voici à l'aube d'un nouveau monde... à moins que,dans chaque camps,une partie d'entre eux forment une brigade pour résister !

Ainsi l'on voit la formation d'une équipe de chasseurs se met en place lors d'un assaut sur une station service (Monsieur le dératiseur et Mlle la Hackeuse rejoignent le groupe mais tous n'ont pas cette chance...) et de l'autre, une milice de "Strigoï dissidents rebelles" ... la guerre ne fait que commencer alors que la perte des proches s'accentue de jours en jours mais permettent de nettes progressions:

Une première vraie confrontation entre le Maître et les chasseurs dans son propre repère se passe mais pour le tuer, le chemin a prendre ne sera pas aisé...Agir frontalement serait suicidaire.Il va falloir mieux s'organiser et rapidement ! Eldritch se lance semble-t-il à la poursuite de son vieil ami, jusque dans sa tanière secrète d'Harlem... Abraham aura-t-il "le cœur" de tout laisser derrière lui ?

En bonus, je savoure le fait de revoir David Bradley jouer les Abraham... Van Helsing et Mister Goonies/Sam Gamegie... Sean Astin !

Edit : Verdict de la série dans sa globalité, 4 saisons plus tard :

La série partait sur les chapeaux de roue, c'était prenant et puis pof, la baudruche se dégonfle rapidement, c'est le jour et la nuit. Quelques épisodes valent néanmoins la peine mais il y a beaucoup d'épisodes de remplissage dans le lot. Les personnages sont écrit de façon binaire et s'enferment dans leurs clichés durant près de 4 saisons :
Ephraim sera le père naïf qui se fait éternellement berner par son fils collabo, Vasily sera le russe friendzoné à l'accent russe forcé qui se la joue bad boy Wish, Setrakian fera office du "tais-toi j'ai raison", Dutch fera la reloue plus indécise qu'une girouette, Zack sera un pastiche de Carl Grimes dans ses jeunes années tête à claques, Augustin en bon cliché du latino bad boy avec une fêlure qui veut devenir quelqu'un de bien, Eldritch en bon casse nouille qui surjoue autant qu'à l'époque ou il tournait dans Jumanji et ce peut importe la tournure de son rôle.

L'épisode final fini d'achever le spectateur dans un espèce d'anti climax réchauffé dans les dernières minutes ... et c'est sans compter un épilogue peu inspiré.

"Une série qui s'traine."
4/10