Let the Sunshine In
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le 6 oct. 2014
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Il y a des séries dont le potentiel de départ semble énorme. Il y a des séries qu'on apprécie malgré l'évidence de leurs défauts. Et il y a des séries qui n'arrivent jamais vraiment au niveau qu'elles semblent promettre. The Strain rentre dans les trois catégories.
L'idée de départ (et le pilote) semble(nt) annoncer un festival de gore sur New York city. Horreur, fascination, mystères. Des montres qui bouffent les gens en régurgitant un tube dégueulasse de leur gorge ? Yay ! Pourtant, mis à part ce bon début, la série trébuche vite. Pour exemple, une des intrigues de la saison 2 suit un des personnages principaux dans l'acquisition d'un livre. pendant treize épisodes. Enchères. Sur-enchères. Vérification de crédit. Fa-sci-nant.
Le matériel de départ (les livres de Guillermo del Torro et Chuck Hogan) est probablement solide mais la transposition à la télévision est un peu molle. On a des bons moments, des vraiment bons moments, des passages violents réjouissants. Mais on a aussi des drames inutiles, des romances gavantes et des lenteurs interminables. Ce qui fait qu'une série qui a tous les outils pour être d'une qualité exceptionnelle reste moyenne. C'est dommage.
Ce n'est pas la faute des acteurs, ni du concept, ni même des effets spéciaux. Ce n'est juste pas aussi fun que ça pourrait être. Le coté scientifique de la série est une hyper bonne idée et traiter le vampirisme d'un point de vue de santé publique pourrait s'avérer exceptionnel mais, comme les batailles de gore, il est largement sous-exploité. Pourquoi ? Pourquoi toutes ces bonnes idées et aucune mise en pratique ? Où sont les dilemmes moraux inhérents à la question ? Pourquoi laisser le spectateur autant sur sa faim ? C'est comme si les scénaristes n'osaient pas utiliser tout le matériel dans l'espoir d'être renouvelé, nourrissant le spectateur d'en-cas au lieu de cuisiner un vrai repas.
C'est décevant. C'est le pire type de série : celle qui a du potentiel, qui pourrait être hyper bien mais semble avoir la flemme de faire des efforts. "Heureusement", quelques moments piquent l'intérêt. J'espère pour une saison 3 qui rassasiera enfin. En attendant, je reste avec ma note d'échec, pour l'exemple et pour marquer le coup et en attendant de voir ce que la suite promet.
Ne voit pas ça comme une punition. Je suis seulement sévère pour te pousser au plein accomplissement de ton potentiel prometteur. C'est pour ton bien, The Strain, ne comprends-tu pas ?
PS : Je vous invite à lire les commentaires de Tim Surette qui ont probablement influencé ma critique plus que j'aimerais l'admettre : http://www.tv.com/shows/the-strain/community/post/the-strain-season-1-episode-1-night-zero-review-140495612003/
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Créée
le 10 avr. 2016
Critique lue 260 fois
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