Il faut vraiment être un geek de la première heure, un ado menacé par la crise de la cinquantaine, pour se taper les deux saisons de cette resucée bien ricaine.
Famille dysfonctionelle, paternel aux fraises voire pervers, super anti-héros sont des thèmes ultra usés du genre Fantastico-SF (Guardiens de la Galaxie, Doom Patrol par ex).
Renouveler l'exercice s'avère un pari casse gueule et "Umbrella Academy" y a laissé son dentier.
La trame de la première saison ne réserve aucun rebondissements : qui peut s'étonner de voir Vania découvrir ses super "super pouvoirs" en fin de saion ? De voir Peabody/Jenkins s'avérer pervers manipulateur, détonateur ? De voir grocosto embrasser bimbo et Hazel Mrs Donut? Les indices, au lieu de préparer une surprise qu'on aurait acceuilli d'un joyeux "bon sang mais c'est bien sûr !", sautent aux yeux, gachent l'effet.
La deuxième saison a un peu rectifié le tir ce point de vue, mais sans jamais décrocher le "ah ouais, putaiiiin!" caractéristique.
Dans le genre et usant des mêmes thèmes, Doom Patrol est vachement plus inventif, plus poussé, plus wtf, les personnages plus riches, plus dingues, plus tout. Clairement, "Umbrella Academy" supporte mal la comparaison.