The Walking Dead par Kurosiewicz

Le buzz autour de cette série et les fanboys s'extasiant à son sujet avant même sa diffusion me tapaient d'autant plus sur le système que je ne suis pas spécialement friand de zombies. Il faut dire que mes expériences en la matière étaient plutôt navrantes jusque là. C'est donc avec un apriori très négatif que je testais cette série, hé oui, il faut bien juger sur pièce. Au final, avant la toute fin de cette mini-saison, c'est plutôt une agréable surprise. Là où mes expériences précédentes sombraient dans le grotesque, The Walking Dead fait bien le boulot, à savoir me tenir en haleine pendant toute la durée des épisodes. Rien de révolutionnaire cela dit, l'écriture est assez convenue, on sent venir les différents arcs. Les personnages, peu travaillés, sont de banals archétypes (du moins, pour le moment). La mise en scène a quelques imperfections, on sent que les moyens d'AMC ne sont pas illimités. La série a donc des défauts, mais rien de rédhibitoire, elle remplit assez bien son objectif premier : me captiver. Je n'ai pas lu les bds, on ne sait pas à quel point ça y restera fidèle, mais je ne suis pas très optimiste. Je crains l'accumulation de twists et autres cliff à 2 roubles. C'est d'ailleurs une bonne chose (à mes yeux) que cette première saison ne fasse que 6 épisodes.
Dernier point suite à la lecture de certains commentaires (ici et ailleurs) sur la prétendue misogynie de cette série. La série prend place près d'Atlanta et comprend quelques rednecks. Il est donc normal d'y voir des machos, le contraire aurait été incohérent. Leur présence permet de créer une tension (et probablement de futures confrontations) entre les différents protagonistes. Il y a une différence entre décrire un milieu mysogine, puritain ou autre et en faire l'apologie.