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La série commence avec Kimmy, une jeune femme ayant passé 15 ans dans un bunker persuadée que le monde qu’elle connaissait avait viré à l’apocalypse. La voilà donc fraichement débarquée dans le New York des années 2000 et c’est avec une grande naïveté, qu’elle va essayer de se trouver une place dans une société qui a bien évolué.


Unbreakable Kimmy Schmidt, c’est avant tout un casting excessivement parfait (oui oui je n’exagère pas) où il est difficile d’avoir un personnage favoris tant ces derniers brillent par la justesse de leur jeu. Dans cette sitcom, Ellie Kemper (Kimmy) campe une femme forte, optimiste et rayonnante au possible. Mais c’est aussi et surtout, un personnage doté de grandes qualités humaines. Avoir été coupée de la société semble l’avoir en quelque sorte préservée et c’est avec le regard d’un enfant qu’elle pose ses yeux sur le monde. Le duo Kimmy/ Titus, colocataire gay, diva et meilleur ami est le pilier comique de la série.


Tina Fey et Robert Carlock ont choisi de traiter le sujet de la séquestration à contre-pied de ce que l’on peut nous proposer aujourd’hui. En 2016, de nombreux films et séries ont choisi d’aborder ce thème comme avec le magnifique Room (Brie Larson, Oscar de la meilleure actrice) ou plus récemment avec les séries Thirteen et The Family.


Unbreakable Kimmy Schmidt n’est pas une série sur les conséquences psychologiques de la captivité. Le sujet est exploité, mais ce n’est pas son propos, on s’intéresse davantage aux relations entre les divers personnages. Au travers de leurs péripéties, on fait la promotion de certaines valeurs que sont l’acceptation de soi et des autres, le fait de faire ce qui est juste, ou encore de toujours croire en ses rêves. Enoncé de cette manière, cela peut paraitre utopique, mais en réalité cela fait un bien fou.


Pour les adeptes du binge-watching (merci Netflix) Unbreakable Kimmy Schmidt se regarde très très vite. Les épisodes sont courts (format 25 minutes) ce qui évite la culpabilité d’avoir regardé une saison entière au lieu de travailler. Si vous aimez le burlesque, les personnages qu’on croirait tout droit sorti d’un dessin animé, (Kimmy = Dora l’exploratrice, mais sans le côté insupportable) et les storyline complètement barrées alors cette série est faite pour vous.

Lilie_Pédron
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le 3 mai 2016

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Lilie Pédron

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