À découper suivant les pointillés
7.9
À découper suivant les pointillés

Dessin animé (cartoons) Netflix (2021)

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À découper suivant les pointillés (ou Strappare lungo i bordi pour les puristes) n’est pas juste une série animée. C’est une autopsie hilarante et poignante de nos névroses modernes, découpée en épisodes courts mais d’une précision chirurgicale. Si tu t’attendais à une comédie légère, prépare-toi à être bousculé… et à te retrouver à réfléchir un peu trop sur ta propre vie.


La série suit Zero, un auteur de BD déprimé mais extrêmement loquace, et sa bande d’amis improbables, à travers une Rome désenchantée. Entre flashbacks de jeunesse, introspections acerbes, et conversations absurdes avec son conscience (représentée par un tatou, bien sûr), chaque épisode jongle habilement entre le rire et l’émotion. C’est un peu comme si BoJack Horseman et Fleabag avaient décidé de passer un week-end en Italie pour écrire ensemble.


Le style visuel est minimaliste, avec des personnages dessinés comme des esquisses qui prennent vie dans des décors tout aussi dépouillés. Mais ne te laisse pas berner : cette simplicité graphique est un choix brillant qui met l’accent sur la narration et les dialogues, où réside le véritable cœur de la série.


Ce qui rend À découper suivant les pointillés si unique, c’est sa capacité à transformer des réflexions banales sur le quotidien (les relations, les échecs, la société) en véritables leçons de vie, le tout avec une autodérision dévastatrice. Zero est une voix à la fois hilarante et profondément honnête, capable de te faire éclater de rire avant de te filer un coup de poing émotionnel.


Et puis il y a ce twist final, ce moment où tu réalises que la série t’a mené là où tu ne t’y attendais pas, comme une carte au trésor dont les pointillés te semblaient flous… jusqu’à ce qu’ils ne le soient plus.


En résumé : À découper suivant les pointillés est une œuvre sincère, brillante, et mordante qui touche à la fois au rire et aux larmes. Une série qui te rappelle que la vie, même si elle est un peu bordélique, vaut la peine d’être vécue, un coup de crayon à la fois. À regarder d’un trait, et à méditer longtemps après.

CinephageAiguise
9

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le 18 nov. 2024

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