Retsuko et les Idols de l'enfer

Cool, la saison 3 d'Aggretsuko possède une fiche à part entière. Hé bah, autant la remplir, ça évitera ces critiques où je suis obligé d'ajouter des addendums à chaque saison. (Pour mon avis sur les saisons 1 et 2 cliquez ici.)

J'étais pas super chaud pour regarder cette saison 3 d'Aggressive Retsuko, tellement ça me semble devenir une série à formule, avec une saison dans laquelle on revient à chaque fois au status quo : Retsuko fini chaque saison seule et avec son job de salary-woman. Mais comme ça ne fait que 10 épisodes de 15 minutes on s'y remet facilement, surtout que cette année, l'intro de la saison était particulièrement délirante avec un dating sim à base de micro-transactions particulièrement prenant.

Après deux ou trois épisodes à tourner autour du pot, la série engrenge son thème de l'année : Retsuko va rejoindre un groupe d'idol. Au début on écarquille les yeux et on se demande ce que ça fout là. Et puis au final, ça s'intègre dans la série : après tout Aggretsuko avait un peu abandonné après la saison 1 l'intrigue autour du hobby de Retsuko et de sa voix de Growl particulière.

De plus cela permet d'aborder une face assez sombre de l'univers des idols entre les débuts particulièrement hasardeux, le côté "suiveur" des filles qui en font parties (c'est pas pour rien que deux chanteuses sont des hamsters, des animaux connu pour leur côté docile et un peu ccn) les fans creepy auquel il faut faire plaisir (la série n'est pas tendre avec eux) et la gestion de la vie privée. On retrouve la critique sociale et un poil féministe de la saison 1 et même si c'est dans un milieu auquel on aurait pas pensé.

L'autre intrigue concerne Haida qui se bouge enfin le cul... ou pas.

Du coup, a voir pour la saison 4 si ça évolue. (En fait, pas vraiment.)