le 3 févr. 2018
Une belle enveloppe vide
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Si le bon vin se bonifie avec l’âge, alors Altered Carbon est le pire des vinaigres. Pourtant, au départ, cette série de SF avait tout pour réussir.
Dès le début, ce qui frappe le téléspectateur d’Altered Carbon, c’est la qualité des CGI, qui s’explique par les moyens faramineux injectés par Netflix (on parle de 15M€ par épisode). S’ajoute à cela un univers intrigant et cohérent, qui rappelle très fortement celui de Blade Runner, centré autour d’une idée fascinante : chaque être humain peut transférer son esprit d’un corps à un autre grâce à une pile stockée dans sa nuque. Un tas de petits détails bien pensés permettent de donner une vie crédible à ce futur dystopique dans lequel un riche archonte réclame une enquête à un badass sortie de cryogénie. Le charisme et le jeu d’acteur convaincant de ces deux personnages permettent de faire oublier la médiocrité ambiante de tous les autres figurants qu’ils croiseront pendant les dix épisodes… Mais cela ne dure qu’un temps.
Alors qu’on pense assister à une enquête à mi-chemin entre le polar noir et le film de SF, saupoudrée de scènes de cul et de baston pour faire comme toutes les autres séries à gros budget, on déchante rapidement. Au fur et à mesure des épisodes, de nouvelles intrigues s’emmêlent, des personnages sans intérêt font leur apparition et la série nous offre, toutes les 30 minutes, des retournements de situation et des cliffhangers indigents. Au bout d’un moment, on se rend compte que les règles autour de ces fameuses piles sont aussi obscures que les motivations des personnages, qui enchaînent les situations et les dialogues nanardesques.
Après l’inévitable épisode filler n° 7 qui nous raconte une histoire annexe dont on se fout totalement (comme beaucoup de séries aujourd’hui en dix épisodes), l’histoire se conclut sur un Deus Ex Machina, un combat de sabres et un énième retournement de situation indigeste. Sans oublier une voix off qui débite un conte plein de lyrisme qui fait croire à une fin ouverte. Netflix ferait mieux d’utiliser ses millions dans l’achat de meilleurs films…
Créée
le 14 avr. 2018
Critique lue 686 fois
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