Bon, American Gods, je kiffe Sandman, je kiffe Neil Gaiman, je kippe même Amanda Palmer qui est la meuf de Gaiman (elle fait de la musique et elle à un talent gigantesque), du coup je devrais kiffer American Gods jme dis.
Du coup je lance la série, premier épisode moyen, second épisode un peu plus intèressant, et finalement à partir du troisième c'est bon: la série trouve son rythme et c'est plutôt génial. On assiste içi à un jeu de renversement assez cool, les dieux existent mais ils sont démystifié (ce sont même des individus parfois misérables et souvent vulnérables). La thématique est chère à Gaiman (ceux qui ont lu Sandman me comprendrons) et la série aborde des thèmes assez convenu (comme la foi ou le deuil) en en prenant le contrepied ce qui la rend parfois loufoque dans le bon sens du terme.
C'est assez graphique, pour ceux qui veulent du sang, des tebi et des boobs, c'est bon les gros, y a ce qu'il faut. Cela dit l'abondance de représentations en ce qui concerne la sexualité et la violence est tout à fait justifiée et sert un propos plus général (un peu comme dans Game Of Thrones mais sans le côté fan-service).
Cela dit j'ai un léger problème l'acteur qui joue Shadow Moon (le personnage principal en gros), Ricky Whittle, qui à l'air de salement se faire chier. Mais quand je dis se faire chier, parfois j'ai l'impression qu'il y a des latences dans ses répliques par ce qu'il s'emmerde sur le plateau quoi. Bon, le personnage à ses raisons d'être un peu disons... passif et jemenfoutiste... Mais moi les personnages qui sont uniquement dans la réaction, bah au bout d'un moment ça m'emmerde.
Mention spéciale à Ian McShane (le "second" personnage principal) qui dépote sa mère et est systèmatiquement dans la peau de son personnage de vieux magouilleur énigmatique.
Donc en attente de la seconde saison, par ce qu'évidemment la première nous laisse sur un gros cliffhanger putassier.