Une série au ton volontiers décalé, voire un peu trop décalé pour filer droit ou simplement tenir debout… du coup, elle tombe à la renverse dans la fosse à conneries… tout en étalant son invraisemblance totale éhontément. La bouffonnerie n’excuse en effet pas tout, y compris le je-m’en-foutisme de ce scénar tartiné par des paumards sous le poids d’un agenda féministe très revanchard et lourdingue.
Néanmoins, quelques passages peuvent faire sourire, voire un peu plus même ici et là… mais sans plus. La lourdeur générale reste de mise, presque à la manière d’une tarantinade de bas étage, à la limite de l’absurde, ce qui finit par fatiguer considérablement.
On ne tient pas assez pour finir cette premiere saison de 8 épisodes, une saison que l’on espère unique bien sûr ; on arrête à peu près à la moitié (un peu moins ou un peu plus, ça ne fait pas de différence ici) quoi qu’on reste étonné (tout de même), interloqué même par le rap… polonais ! (on n’a pas l’habitude !). Oui, les nanas rapent à donf là-dedans, dans cette connerie permanente, ne me demandez pas pourquoi… ça me dépasse !