Nous connaissons désormais le nom de cette fleur.

On ne le dira jamais assez, AnoHana reste bel et bien LA surprise, LA perle parmi les bonnes galettes diffusées lors de la période printemps-été 2011. Elle a déclenchée par la suite un engouement plutôt inattendu, toutefois justifié en raisons de son thème sur la puberté finement abordé et de sa qualité narrative qui raconte le désarroi d'une bande de vieux amis d'enfance qui sont en deuil de la mort d'une de leurs amie et veulent la renvoyer au Paradis mais dont seul l'un des ados du groupe puisse voir et entendre le fantôme de cette amie défunte en question.

Ne vous fiez pas à l'apparence enfantine et l'aura de pureté que dégage cet anime, le fond reste mature. Le spectateur ressent et partage l'âme nostalgique des années écoulées entre les protagonistes attachants à la personnalité bien définie. Le spectateur se reconnaitra parmi les personnages. Nous suivons ainsi l'évolution de chaque personnage, hormis Menma, et de ce qu'ils sont devenus après leur enfance. Par exemple, Anaru petite était du genre timide, réservé tandis la Anaru ado est - à première vue - devenue une fille peu fréquentable à cause de ses fréquentations douteuse et du bahut dans lequel elle étudie mais en réalité, elle est toujours cette gentille et douce personne, et ne semble pas dénuée d'intelligence pour autant. Un anime vachement crédible jusque là. Tout se joue en effet sur la psychologie des protagonistes selon leur état.

AnoHana est en quelque sorte un moyen d'étudier la puberté, particulièrement l'adolescence.

Cela faisait longtemps qu'une série, anime ou série live, ne m'avait pas autant suscitée d'intérêt à tel point qu'il été difficile pour moi d'avoir patienter pour regarder la suite la semaine suivit. Une étoile en moins, car la fin ... j'évite de spoiler, pardon ... frise le ridicule. Mention spéciale à l'épisode 3 pour la sympathique référence à Pokémon.

Vous l'aurez compris, AnoHana est l'anime auquel je le recommande chaudement aux gens qui ne l'ont pas encore vu. Foncez ! Vous ne le regretterez absolument pas !