le 30 avr. 2014
Feux de l'amour chez DC
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Il y a quelques années, une bande de joyeux lurons décida de surfer sur la vague sombre du Batman made in Nolan. « Nous aussi ! » qu’ils disaient. Et malheureusement pas qu’à moitié…
C’est donc blindés des meilleures intentions que nos fanfarons réalisent Arrow, et c’est probablement le plus important. Car avant de lister les problèmes de santé de notre œuvre, rappelons qu’elle a été réalisée avec amour. Du moins c’est mon ressenti. Vous savez, cet amour tout mignon du bambin avec ses jouets. L’enfant retrace les plus folles épopées de ses héros par la seule force de son imaginaire : Bagarres, romances, tragédies, flashbacks, romances, bagarres au ralenti, romances… Bon. On commence à comprendre. Mais ne blâmons pas le petit Greg, qui a probablement flashé sur sa camarade de classe pendant le cours de musique.
Vous voyez où je veux en venir, la réalisation est immature. La chorégraphie des combats est inappropriée, ramenant nos justiciers à de simples protagonistes de Un, dos , tres. Les interactions entre les personnages sont complètement à côté de la plaque, ils ont réussi à faire pire que Nolan là-dessus ! Très fort ! Un personnage féminin a la poitrine peu couverte ? Notre ami Oliver va la faire passer à la casserole. C’est imparable, 100% de réussite. Ce qui ne les empêchera pas de redevenir bons amis par la suite, un peu comme dans la vraie vie. Inutile de s’attarder sur les dialogues, ils sont en parfaite harmonie avec le reste.
Le souci là-dedans, c’est qu’au final la série pourrait s’apparenter à une drogue douce. Les réalisateurs connaissent leur univers, et savent comment plaire aux fans de DC. On attend une saison entière pour voir surgir une scène sympathique, nous rappelant au passage que la concurrence est inexistante sur ce format (Daredevil vient à peine de sortir). Et comme on les aime ces héros en cuir, on finit fatalement par y revenir. D'autant que visuellement, ça peut vraiment envoyer de petites étoiles dans vos mirettes. Parce qu'en plus ils ont un bon budget les bougres…
Arrow c’est 95% de frustration, pour 5% de morceaux de bravoure. Bon visionnage.
Créée
le 16 avr. 2015
Critique lue 298 fois
le 30 avr. 2014
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