Le pitch: Un braqueur tout fraichement sorti de prison veut retrouver sa gonplice (Gonzesse-complice) pour mettre la main sur sa part du butin de leur dernier méfait ayant mal tourné, quinze années auparavant.
Poursuivi dès sa sortie (donnant directement le ton de la série) sa recherche le mène à Banshee, petite ville isolée de la côte est. Suite à de nombreuses circonstances (à découvrir), il se retrouve avec une nouvelle identité: celle du Sheriff du conté fraichement débarqué !
Son histoire se retrouve emmêlée avec celle des différentes factions du milieu du banditisme ayant élus domicile dans cette petite bourgade ainsi que les minorités la composant.
Et oui, c'est une petite ville, mais elle serait idéale pour une édition de GTA à la campagne....
On y retrouve pas moins qu'un parrain local (et son majordome bien flippant) issu de la communauté amish, vous savez ces gens issus d'un épisode de La petite maison dans la prairie: calèches, vêtues de noir, barbes, chapeaux...
Une réserve indienne, avec son casino, un ghetto réservé aux rednecks-suprémacistes blancs, pour ne citer qu'eux.
Il y a un côté too much dans ce cadre, un trop gros concentré de tout: mais ça passe.
Car Banshee, c'est ça: l'exagération la plus totale !
Des scènes de baston anthologiques, vraiment folles, rappelant les finals de certains films d'action totalement décomplexés et allant jusqu'à rappeler, oui oui, accrochez vous (enfin non pas oui oui), des fatalités de Mortal kombat !
Le tout alterné par des dialogues, des scènes de sexe explicites, et de la drogue
Un petit gimmick à relever: des scènes post-génériques de fin d'épisode sont présentes.
Bon, vous allez me dire: "ouais c'est un truc bien gras, bien décérébré..."
A cela je vous répondrai: oui et non. Il n'y a pas de réelles limite dans cette série, c'est bourrin, c'est voulu et ça fonctionne. Car tout cela est bien amené, ficelé correctement et on ne demande pas à cette série d'être fine, d'avoir une réelle profondeur.
Il n'y a pas vraiment de morale, juste un certain sens des principes dégagé par le personnage principal entre autre, mais y ajouter plus aurait été purement et simplement hypocrite.
On sent que c'est un parti pris, que certains éléments ne nous sont pas donnés, simplement parce qu'ils se révèlent inutiles à l'intrigue. Prenons pour exemple l'identité du Héros avant qu'il n'enfile celle du Sheriff Hood: nous ne la connaissons pas.
En conclusion si vous voulez un bon divertissement, décomplexé, ne tombant pas dans le pathos pour justifier certains actes de ses protagonistes et bien réalisé: allez faire un tour à Banshee.
Note pour les amateurs de bons génériques: Je n'ai jamais écouté et vu un générique aussi ringard et naze, ambiance vieille série du début des années 90 voulant taper dans le style super sérieux et pour les durs, agrémenté d'images animés bien dégueulasse.