Oh, je crois qu’il y a comme qui dirait tromperie sur la marchandise : il ne s’agit pas d’une série sur des trafiquants d’organes… ça, c’est juste le prétexte… c’est en fait une « série-catastrophe » au cours de laquelle les uns, les unes et les autres tentent de survivre avec… ou contre les autres !…
L’originalité consiste dans la réalisation entièrement en… plan-séquence à chaque épisode ! c’est certainement joliment fait et bien sûr très fluide… mais assez vite, on trouve ça plus pénible qu’autre chose…
Car en effet, de multiples techniques de réalisation sont disponibles, il faut les utiliser autant que possible, en un subtil mélange de plans fixes (ou non), de plans rapprochés ou éloignés, de ralentis, de travellings, de contre-plongées, de panoramiques, d’arrêts sur image et bien entendu du montage lui-même en post-production… sans compter la science du cadrage lui-même ou la photographie, très importante elle aussi… et j’en oublie ! donc, sortez-vous un peu les doigts, quoi…
Là, présentement, cette série pète plus haut que son cul à se la jouer P-S sans arrêt (avec transitions ‘invisibles’ numériques bien entendu), ce qui donne l’impression d’assister à une pièce de théâtre bidon dans laquelle les comédiens et comédiennes surjouent comme c’est pas permis (et comme des débutants) alors que l’intrigue s’essoufle rapidement, en plus de tourner en rond sur elle-même comme un hamster fou sous cocaïne (non, je me trompe, ce sont les scénaristes sous la coke, le hamster est innocent).
Donc, du coup, cette mini-série (en 6 petits épisodes) m’a surtout ennuyé et d’ailleurs, je n’ai même pas pris la peine de la terminer (il restait un épisode et demi à voir mais j’ai zappé et tiré la chasse, point merde !).