Un peu longue pour rien (16 épisodes), elle demeure, avec sa musique et son ambiance qui évoquent Black Mirror, l’une des meilleures représentations de ce que pourrait être un futur peuplé d’androides.
Le suspense principal montre des longueurs, mais le suspense secondaire lié aux réactions appréhendées de l’androïde principale, maintient, parfois de justesse, l’intérêt.
Les deux dernières répliques de cette androïde, « je ne t’avais pas oublié », « je ne t’oublierai jamais », valent presqu’à elles seules qu’on tolère les creux dans le suspense et qu’on se rende jusqu’à la fin : ces deux répliques montrent que les auteurs ont poussés jusqu’à l’extrême la dimension imitation des humains par des androïdes, et nous montrent, avec la force d’un coup de poing, qu’on est rendu beaucoup plus loin que les androïdes de Blade Runner.
Je pense qu’on peut dire, sans exagérer, qu’il y a maintenant un avant Better than us et un après Better than us.