Breaking Bad
8.6
Breaking Bad

Série AMC (2008)

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"A guy like you, just going to breaking bad at 60's ?! Come on man ..."

Pour commencer, je vais vous raconter ma vie. Vous pouvez donc sauter ce paragraphe si vous vous en foutez. Je n'ai jamais aimé les mathématiques, quand je dis jamais c'est jamais, j'avais horreur de ça et de tout ce qui allait avec, incluant la physique et (o surprise) la chimie. J'ai eu mon bac quand même, je vous passe la note en mathématiques et je confirme que je n'ai jamais choisi la filière S dont j'ai été dégoûté à peu près en même temps que je découvrais les fractions.
Voilà donc pour la partie lycée et vie personnelle. Pourquoi je vous raconte ça ? Par ce que quelques jours après avoir vu le début de la série, moi qui n'ai jamais aimé ça, je me suis lancé dans un bouquin de chimie basique.


Cette série a donc réussi le tour de force de m'intéresser, moi, à la chimie !
Comment cela est-il possible ? C'est ce que j'ai donc essayé de savoir.


Tout d'abord, le premier épisode est un petit bijou qui nous jette dans le grand bain sans prévenir.
Bryan Cranston, que vous avez vu dans Malcolm (Hal, son père complètement barré qui vous a sans doute fait totalement halluciner par son jeu d'acteur flamboyant), campe ici un prof de chimie sur le tard, et a par ailleurs gardé le slip blanc mythique de Hal dans lequel vient se glisser une arme de poing :P


La performance de Cranston tout au long de la série est indescriptible. Il s'est complètement coulé dans son personnage. Il est bluffant et c'est l'exact contraire de Hal : il est devenu glacial, cynique, extrêmement violent. La photographie est parfaite. Les quelques effets sont parfaits. Les paysages désertiques du Nouveau-Mexique sont parfaits. Les seconds rôles sont parfaits, ne serait que Mister Gustavo Fring ou Hank aka "SuperRedneckDEA". Saul Goodmann est un modèle d'hypocrisie et d'humour grinçant qui fait mouche à chaque coup. Les attentes sont insoutenables entre deux épisodes, carrément étouffantes à certains moments et surtout à la fin de la série. Je n'ose même pas imaginer la frustration des fans à l'époque de la diffusion.


Bon certes, d'accord Skyler est une


grosse pute qui ne sert à rien et nous fait chier mais bon tout le reste colle tellement bien que je n'ai pas pu me résoudre à mettre autre chose que 10.
Meme si j'ai eu horreur de cet effet HORRIBLE à la mort de Gus aussi c'est vrai.


Et que dire de ce filtre jaune pisse admirable qui donne une touche particulière à la série ? Que dire de Jessy Pinkman ? De Gale ? Des parrains de la drogue mexicains complètement allumés ?

Percival
10
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le 21 oct. 2015

Critique lue 439 fois

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Percival

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