Bref.2 par Ben Ric

Il faudra bien un premier épisode pour se réhabituer au style bref, au phrasé rapide de Kyan Khojandi, au montage hyper speed... des caractéristiques qui ont fait le succès de la série en 2011.

Plus de dix années ont passé, et finalement le concept n’a pas vieilli. Mieux que ça, il s’est enrichi de nouveaux personnages dont les histoires sont racontées cette fois non plus dans des pastilles de cinq minutes, mais sur des épisodes de 30 à 40 minutes.

Pour cette nouvelle saison, Kyan Khojandi et Bruno Maschio ont fait appel à quelques nouvelles têtes (Laura Felpin...) en plus des anciennes (Baptiste Lecaplain, Bérangère Krief, Alice David), avec lesquelles ils ont composé une valse sentimentale bien singulière. Des Parisiens de 30 à 40 ans, tous ou presque sans enfant, gravitant autour d’un homme incapable de s’installer dans une vie de couple à long terme, et dans un boulot stable.

Bref, c’est du bref pur jus, mais surtout, ce qui est remarquable dans cette saison 2, c’est la manière avec laquelle le duo a réussi à faire vivre ses histoires dans un univers baigné d’onirisme, rempli de trouvailles de mise en scène, comme on en voit rarement dans l’univers seriel français.

Impossible de raconter tout ce qui se passe à l’écran durant les six épisodes, mais c’est brillant en terme d’idées, d’inventivité, de compositions, de récit...

Une suite réussie pour cette série qui, décidément, ne ressemble à aucune autre.