Pfff.... La littérature, le ciné et les séries ne manquent pas de pseudo bio de grands loosers autocentrés, porque non ? Mais là, non.
Ca pue vraiment le renfermé, la vieille chambre d'ado, la crasse du nombril, d'un normie pas très éduqué, qui se voit brillant mais joue le "faux looser", pour faire genre.
Ce qui saute aux yeux, contrairement aux autres récits du genre, c'est l'incroyable narcissisme du gars, avec son physique très moyen qui sort avec genre des James Bond girl, sans raison, mais pourquoi pas, le père Woody l'a tenté en mieux déjà, ou aussi dans Scrub, etc.
Purée, mec respectes toi, tu vas tourner dans ce que tu crois une comédie romantique, laisse tomber les dix-huit visites quotidiennes aux tacos du coin et mange au moins une salade.
Mais ce qui ne fonctionne super pas, c'est que l'égocentrisme de l'auteur l'oblige pour pas être trop perçu comme le looser ultime va faire passer le reste du casting pour des pires crottes de merde intergalactique, il sera nul, ok, mais les autres sont biens pires, ouf !
Mention spécial aux meufs essentialisées à mort, psychologisées qu'avec le prisme d'un vague bouquin d'un coach en séduction, limite incel, une vision d'un autre temps d'un scénariste boomer, qui semble dépassé par la survenue au mieux de la vague Me-too et en convulsion quand on doit lui parler de féminisme.
Ces comparses mascus s'en sortent pas mieux, alors qu'il se part de vertus (empêchées par ce monde cruel, c'est pas de sa faute).
Au final, c'est le naufrage d'un bourgeois dépolitisé, qui s'auto-suce en permanence, qui s'en fout des autres niveau psychopathie avancée stade douze, la vision soi-disant neutre d'un libéral bon teint dans l'air de son temps qui fait le récit d'un parasite comme tout les bourgeois avec une fausse conscience de juste son être, sans regarder le monde, réduit ce qui l'entoure à de l'anecdotique, de l'essentialisation pauvre et une morale d'esclave, alors qu'il se croit maître.