Broadchurch par Skynet_be
Pour remplacer la distrayante série Castle, France 2 programme Broadchurch, une mini-série policière rondement menée. Contre toute attente, les trois premiers épisodes diffusés le 17 février ont permis de devancer Joséphine ange gardien.
Quand une nouvelle série policière se pointe, il est rare que je sois mordue dès le début, surtout quand il s’agit de sujets récurrents : un enfant de 11 ans a été tué; la communauté en sait-elle plus qu’elle ne le prétend ? Ce pitch s’aligne sur celui de Twin peaks ou du récent Top of the Lake, deux perles du genre.
Simplement humain
Un môme tué, ça vous met de suite en état de compassion. Sauf si le scénario trébuche et que la platitude s’installe. Ce n’est pas le cas dans les premiers épisodes tournés sur une côte du Dorset en Angleterre, balayée par les vents, emmuraillée de falaises, éléments naturels qui renforcent la sensation d’isolement des habitants de cette bourgade.
L’anti Experts
Ce qui démarque Broadchurch des séries programmées en prime-time sur les chaines françaises (Experts ou autres NCIS) c’est le rythme et l’esthétique. En particulier, l’usage de la lenteur surprend par ses glissements de caméra, ses angles, ses ralentis et permet d’installer l’angoisse au sein de la ville et la suspicion du spectateur envers chaque âme croisée au détour d’un camping, d’un sentier. L’image ensuite, séduit, par l’usage de filtres, de rais de lumière (le soleil derrière les rideaux de chaque intérieur) de contrastes entre les couleurs froides et la lumière estivale.
Enjeux
La caméra prend...
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