Quand le n’importe quoi est plaisant

Les Karate kid étaient des films d’enfance comme pour pas mal d’entre nous. Ces films résonnaient en moi comme étant has been comme les Ninjas Kids (grand classique de mon enfance). Et voilà que débarque « Cobra Kai » série lancée possiblement grâce à « How I met ». Une série qui retourne ( au début en tout cas) les positions. Johnny le raté devient attachant et Daniel le boy-scout devient antipathique. La série verse un peu trop dans la teen fiction avec des triangles amoureux d’adolescents et autres trahisons pubères.
L’histoire se déroule de nos jours dans une Californie alternative où apparemment le karaté est tendance et où chaque lascars le pratique à la manière d’une comédie musicale où même la boulangère fait des claquettes au lancement de la musique.
Clichés en tout genre à la manière des films des années 80 (voix des sensei résonnant dans la tête afin de rebooster, les meilleurs ennemis deviennent meilleurs amis et inversement...). Hommage ou simple faux pas ?
Aux vus de l’ambiance que dégage la série avec la colorimétrie , les costumes et la bande son je dirais que c’est totalement assumé ce qui rend pardonnable des tas de clichés que comportent les épisodes. Ça en devient amusant et attachant. Bref ça ne paraît pas vu ce que je viens d’écrire mais je conseille cette série seulement si on est conscient que Cobra Kai est une série pour adultes nostalgiques ou adulescents fans de retro.