Yi-rang (Park Min-young) et ses deux compères sont des arnaqueurs. Ils ne s'en prennent qu'aux autres arnaqueurs, aux magouilleurs, aux profiteurs et aux truands...en un mot, aux bons gros vilains. Mais ils n'oublient pas de dédommager les victimes de ces vilains...des Robins des bois du 21ème siècle.
Ils sont pleins aux as (milliardaires), vivent dans le luxe et n'ont besoin de rien ; pourtant, ils prennent le risque de « réinvestir » leur pactole et se mettent en danger pour monter des opérations plus alambiquées les unes que les autres. Déjà là il y a un petit soucis.
L'idée de départ semblait intéressante, mais c'est tellement mal traité que ça vire au flop. Dès les premières minutes, ça ne part pas très bien et on bascule assez vite dans le farfelu et l'incohérent.
Par exemple, ils ont les moyens de mettre en place un casino clandestin (matériel et figurants), de louer et privatiser un avion (avec des « faux voyageurs »), mais pas de louer une maison sur une journée pour y recevoir leur « cible » (l'expert en œuvres d'art) et ce n'est qu'un des nombreux exemples (la scène dans l'avion vaut aussi son pesant de cacahuètes).
Nous sommes sur un format de 12 épisodes d'une heure...c'est encore trop long. Pour ma part j'ai lâché le morceau après 4 épisodes.
J'ai pourtant fait des efforts : un retour arrière sur le 2ème épisode...je m'étais endormi (au final j'aurai du continuer ma sieste)...et j'ai quand même tenu 4h en espérant que ça allait s'améliorer , mais non.
D'habitude j'essaye d'aller au bout, mais là ça n'était vraiment pas possible (c'est seulement la 3ème fois que je ne termine pas un drama après Inspector Koo et Extracurricular).
En dehors des belles tenues de Park Min-young (parfois pas loin du défilé de mode si on y ajoute sa démarche), il n'y a rien. On grimace, on a un peu honte pour les scénaristes, et disons le clairement, on s'emmerde.
Le scénario est aussi plat qu'une limande (on change pourtant d'histoire en même temps que d'épisode, et il y avait moyen de se reprendre), les « rebondissements » sont lourds et tordus, et l'aspect comédie frise le pathétique.
Park Min-young minaude et surjoue encore plus que d'habitude, à la limite du supportable, et ses acolytes ne font pas grand chose pour s'extraire du marasme.
Si quelqu'un a le courage de remettre une pièce dans la machine pour me dire comment ça se termine...Pour ma part, j'ai déjà perdu mon temps et je ne suis pas assez maso pour y retourner.