Down to You...

Bien sur ce retour de D.Gray-man me projette dans un passé que je fantasme à l'instar des protagonistes principaux de cette "saison". Bien sur, elle m'évoque Abingdon Boys School. Mais pas Innocent Sorrow qui a introduit la série, il y a 10 ans. Malgré l'attente, je n'ai jamais lu le manga. Comme les protagonistes, je dormais en attendant qu'on m'invoque à nouveau. J'avais oublié que D.Gray-man se démarquait par la noirceur des liens et des motivations qui unissent les personnages. On est plus proche de FMA, que de Bleach... Néanmoins, j'avais le souvenir du chaos que dépeignaient les ultimes épisodes de la série original voire originelle. Cris, larmes, sangs, sacrifices, c'est surtout ça D.Gray-man. Des gens qui souffrent. Des gens qui souffrent pour stopper la souffrance des autres, des gens qui ont l'officieuse ambition d'éradiquer la douleur. Ironiquement, ils la partagent et la diffusent, c'est la guerre. Le background biblique de l'anime ne rend ce mouvement que plus évident, on ne pardonne que dans le sang et les larmes. Mais la guerre c'est surtout le moment ou on ne communique plus. Certes, on se voit mais que faire devant se mur invisible ? Bref, je pensais à Down To You de Abingdon Boys School, que j'ai écouté plus tard. Puis autre chose a surgi, je n'ai pas regardé D.Gray-man il y a 10 ans, mais il y a 7 ou 8 ans. A l'époque, un groupe décrivait ce "mur invisible".

"Pig is that soaked in soup of crime
Is it a pain of the children whom you murdered
Hate yourself

In the maze without an end...
Why do you still breathe?

The picture in which the truth coils up below the rubble
Is the deepest of all
The invisible wall
The facial inexpressiveness
In which isolation, hatred, jealousy, anxiety
And nothingness bloom is the heaviest of all
The invisible wall

The blue sky that seemed to be absurd
Concealed a terrible spectacle

In the maze without an end...
Drowning in our faults
In the maze without an end...
Why do you still breathe?

Sorrow made you
In the bottom of the dark sea
Sorrow made you
Keep on recompensing it...And die"

Invisible Wall - The Gazette