J’ai terminé la saison 1 de Dark Matter avec une impression assez partagée : j’ai adoré l’idée, j’ai aimé la tension, mais j’ai parfois décroché.
Le concept, d’abord, est brillant : un homme ordinaire, Jason Dessen, se retrouve projeté dans une version alternative de sa propre vie, où ses choix ont été différents. À partir de là, tout s’enchaîne : les réalités parallèles, la peur de soi-même, la lutte pour retrouver sa famille. C’est un mélange de science-fiction, de thriller et de drame psychologique qui pousse à réfléchir sur la question : et si j’avais fait un autre choix ?
La série est visuellement soignée, parfois même hypnotique. Joel Edgerton est excellent dans ce rôle à la fois fragile et déterminé ; il joue plusieurs versions de lui-même sans jamais perdre en intensité. Jennifer Connelly apporte, elle, beaucoup d’émotion et de profondeur au personnage de Daniela, ce qui empêche le scénario de devenir trop froid ou trop cérébral.
Mais tout n’est pas parfait. Le rythme est inégal : certains épisodes traînent, d’autres s’emballent. On sent parfois que la série étire un concept fort sur trop d’épisodes. Et malgré les thèmes fascinants (identité, regret, amour, destin), certaines scènes manquent un peu de souffle ou de clarté.
Cela dit, Dark Matter m’a vraiment captivé sur le fond. Ce n’est pas une série d’action pure, mais une histoire qui questionne la vie, les choix, et la personne qu’on aurait pu devenir. Elle m’a laissé un peu sonnée, pensive, et c’est déjà beaucoup.
👉 En résumé :
Une série intelligente, bien jouée, parfois lente mais pleine d’émotion et d’idées fortes.
15 / 20 une belle réussite imparfaite, mais à voir si vous aimez les récits qui bousculent la réalité.