Dans la vallée de San Fernando, l’UTF (Undead Task Force, Unité de Lutte contre les Morts-Vivants) ne s’intéresse qu’aux agissements des zombies, loups-garous et vampires. Une équipe télé les suit en intervention.
Du sang, de la violence outrancière, du rythme, on avait tout pour faire une honnête série d’action sur trame d’horreur. On a une comédie, et c’est plus drôle ainsi.
On se prend à s’attacher aux membres de cette unité improbable. Stubeck, flic débonnaire mais très professionnel, est le seul qui semble avoir la tête sur les épaules, et le seul qui parle de sa vie en dehors du boulot. Pierce est le binôme de Stubeck. Chez lui, tout est prétexte à chercher une occasion de tirer un coup. Rinaldi, la brune, est lesbienne, mais ne semble pas insensible aux charmes de son binôme. Elle est, à côté de ça, très professionnelle, véritable amazone, farouche et guerrière. John John Johnson est son binôme. Grosse machine pleine de muscles, préférant la batte de base ball au flingue, il est toujours en train de reluquer les fesses de sa partenaire. Landry, la blonde, est la bleue. Dans tous les sens du terme : elle n’a jamais affronté de zombies, n’a jamais couché avec un mec…On se cantonne à lui laisser des missions sans intérêt, voir à ne rien lui donner comme mission, alors que quand elle doit entrer en action elle s’avère terriblement efficace.
Tout ce petit monde est dirigé par le Capitaine Dashell, obsédé sexuel, incontrôlable, auteur de phrases aussi drôles que stupides et souvent à double sens.
On a droit à des scènes d’une drôlerie épatante (la chasse au rat, la maison de retraite, entre autres) et à des dialogues génialement doublés.
La réalisation est principalement faite à l’épaule, ce qui donne un rythme insensé aux épisodes. Ceux-ci se déroulent ainsi très vite (ils sont courts, 20 minutes).
Même s’ils se suivent, ils n’ont pas vraiment de continuité (hormis quelques allusions çà et là à des évènements qui se sont passés), sauf les 5 derniers qui constituent une histoire dans l’histoire, nous conduisant à un cliffhanger qui restera dans le vide la série n’ayant pas eu de saison deux.
Une petite trouvaille étonnante, aux antipodes de WALKING DEAD.