Sorry about the mess. I’m out of practice.

Un revival qui sans réussir à vraiment rallumer la flamme a le mérite de rattraper un peu l’épilogue pour donner une véritable conclusion au personnage. Le principal soucis étant qu’on devine assez vite les tenants et les aboutissants sur certains choix scénaristiques, même s’ils sont intéressants dans le fond, notamment l’idée de ramener Harry. L’intrigue adoptera un rythme de croisière assez rapidement et n’en déviera que lors de trop rares flamboyances, du coup on revient un peu à ce que pouvait être les dernières saisons : à savoir une histoire sympa dans le fond, mais rarement captivante ou palpitante tant l’ensemble reste assez convenu.

En fin de compte, même si on est introduit à toute une palette de nouveaux personnages, et si quelques anciens se permettront des caméos plus ou moins importants, Dexter restera le seul digne d’intérêt, et cela même si son évolution reste assez banale. On ne sent pas vraiment l’impact qu’ont eu ces longues années de « calme », si ce n’est qu’on le sent beaucoup plus dans l’improvisation que la planification qu’il nous avait habitué. C’est intéressant de le voir dans cette spirale infernale, mais peut-être peut-on reprocher d’avoir en même temps voulu conserver une structure assez semblable avec les autres saisons, ce qui casse un peu la structure narrative. En ce sens, les premiers épisodes étaient assez prometteurs.

Bref, comme les dernières, cette saison est honnête. Peut-être superflue et qu’il aurait plus pertinent de l’avoir comme final de la série dès le départ ; mais elle a le mérite de retomber un peu mieux sur ses pattes que le précédent épilogue.