le 27 déc. 2019
Faites entrer le diffusé
Un mystérieux tueur de chatons provoque le courroux d'un groupe Facebook. Un récit extravagant à peine affecté par des procédés de narration parfois contestables. Dislike moi si tu peux Le plus grand...
Voir la série
Cette dernière décennie a vu une croissance exponentielle des «docus-crimes», narrant des faits et parfois prenant part eux-mêmes à l'enquête. Cet essor a été permis notamment par la liberté financière et artistique des plateformes de streaming en ligne (notamment Netflix).
Cependant, là ou la plupart des docus-crimes racontent (parfois avec brio) de sordides affaires de meurtres, de viols et autre ignominies du genre humain, «Don’t fuck with cats» véhicule un réel message au spectateur avide d'actes cruels.
«Don’t fuck with cats» raconte l’affaire du dépeceur de Montréal, Luka Rocco Magnotta. De son passage d'un tueur de chatons sur internet au meurtre, filmé, d’un être humain. Pour cela, le documentaire se concentre sur la «radicalisation» du tueur et des internautes qui, bien avant le meurtre, avaient signalé sa potentielle dangerosité.
Au-delà de cette histoire sordide, «Don't fuck with cats» interroge sur la notoriété que procure ces actes. Leurs auteurs pouvant y trouver, comme dans le cas de Luka, une possibilité d'exister. Et, par extension, notre rôle en tant que spectateurs, nous qui raffolons de ce genre de récit. Une fois l'affaire résolue, ne faut-il pas ignorer ces crimes plutôt que de s'indigner en vain? Ou pire, notre curiosité n'est elle pas profondément malsaine? Ce message donne une profondeur au documentaire qui ne se limite pas à énumérer des faits, mais possède un parti pris que l’on peut, même si on ne le partage pas, admirer.
Si on lui reconnaît son message original pour un docu-crime, «Don’t fuck with cats» pêche néanmoins par sa durée, trois épisode d’une heure limitant la possibilité de raconter l’ensemble de l’affaire (notamment l’après) laissant chez le spectateur un sentiment d’inachevé. On peut espérer qu’une nouvelle saison parviendra à combler ce manque, mais il est permis d’en douter.
Créée
le 2 janv. 2020
Critique lue 5.8K fois
le 27 déc. 2019
Un mystérieux tueur de chatons provoque le courroux d'un groupe Facebook. Un récit extravagant à peine affecté par des procédés de narration parfois contestables. Dislike moi si tu peux Le plus grand...
le 19 oct. 2020
En tant que documentaire "true crime", Don't F..k with Cats n'a rien de bien brillant. Il applique bêtement un schéma ultra classique du genre qu'est l'alternance entre interviews de protagonistes...
le 21 déc. 2019
Je n'avais jamais entendu parler de Luka Rocco Magnotta, escort-boy et acteur porno qui s'est trouvé une vocation en s'autoproclamant "premier tueur sur internet". Don't F..k with Cats pose donc les...
le 22 mai 2017
Quand la réalité dépasse la fiction. Après quelques épisodes, on aimerait croire que The Keepers est une série dramatique inventée de toute pièce. Mais non. C'est un documentaire. Un documentaire...
le 15 avr. 2020
Force est de le reconnaître, rendre compte de la réalité complexe du processus décisionnel européen et de ses (dés)équilibres politiques par l'humour, les quiproquos, et, parfois, l'absurde, n'était...
le 19 mai 2017
Avec toutes les séries futuristes de ces dernières années, une plus historique fait du bien. Ici, on fait place à la vie plus calme mais pas forcément plus joyeuse dans le Canada de la fin du 19ème...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique