Dr. Jin
5.7
Dr. Jin

Drama MBC (2012)

Voyage dans le temps, médecine et complots politiques = Dr Jin.

Tiré du manga éponyme et adapté de la série Japonaise associée, je n'ai ni lu le manga ni regardé la version Japonaise. Critique donc purement basée sur la série coréenne.


>Scénario :

Un excellent scenario sans lenteur notable, avec de l'action, des retournements de situation à tout va.
Pour faire simple, le personnage principal est un neurochirurgien qui se trouve expédié 200 ans plus tôt, en pleine (fin) de Joseon, la Corée médiévale comme on pourrait l’appeler. Il se retrouve donc confronté à un système basé sur les castes et gouverné par une oligarchie qui se tire dans les pattes.
Il va être tiraillé par son devoir de médecin d'aider les gens, ce qui nous offre des petits cours d'anatomie accélérés avec quelques opérations pas trop mal reconstituées, des cours de pharmaco et un peu d'histoire des sciences (bien plus sympa qu'en P1 ou à la fac, croyez-moi).
En plus de cet aspect médical, notre bon docteur va être pris au milieu d'un tourbillon de coups fourrés des nobles, avec des trahisons, des complots et comme il n'a pas franchement de chance, il se retrouve ami avec le futur père du roi. Parmi les sujets abordés dans ces batailles politiques sont bien évidemment les castes, mais aussi les religions, les relations avec la France (si si) et la place des relations humaines, qu'elles soient filiales ou amicales.
Enfin, et il ne faut pas l'oublier, notre bonhomme est plongé dans le passé, avec un doute planant sur si il s'agit de son passé ou d'un univers parallèle. Du coup, nous avons un scénario qui se retrouve compliqué par les paradoxes temporels que le personnage principal va déclencher. C'est pas encore du Noein mais il faut parfois un peu s'accrocher.
Les personnages sont tous charismatiques, des méchants aux gentils, avec ce qui est rare, des rôles alternatifs.
On retrouve les personnages de toutes les séries qui se basent sur Joseon, à savoir la gisaeng (équivalent coréen de la geisha, on n'a pas d'équivalent dans le monde occidental), les nobles et leurs familles, le fils adoptif en quête de reconnaissance, le fils érudit, et la femme qui est coincée par son statut de femme et les gentils gangsters.


> Jeu d'Acteurs :

C'est une série coréenne donc ne vous attendez pas à du surjeu ou même des effusions d'émotion. C'est sobre.
Song Seung Hun m'était totalement inconnu. Son rôle de personnage principal lui va assez bien, sobre, calme et stressé par ce qui l'entoure, ce qu'il doit faire, ce qu'il ne doit pas faire. Pas grand chose à redire.
On retrouve Park Min Young dans un rôle proche de celui qu'elle avait dans SungKyunKwan Scandal deux ans plus tôt. C'est Park Min Young donc je ne suis pas objectif, elle est adorable, choupie, tout ce que vous voulez. Comme dans SKKscandal, elle doit lutter pour se faire une place en tant que femme mais ça n'a rien d'un combat féministe à vomir. C'est sobre, sans larmoyante complainte, bref, c'est un rôle qui lui va bien.
Kim Jae Joong était le seul personnage charismatique de Protect the Boss (que j'ai du mal à finir) mais son rôle ici est complètement différent. Comme le dit l'actrice qui joue le rôle de la gisaeng, il joue très bien son rôle de fils maudit en quête de reconnaissance. Un certain don pour les acrobaties et les combats à l'épée, c'est un acteur de la génération stars de Kpop après tout, un peu comme TOP.
Lee Bum Soo est attachant comme tout. Un rire au éclat assez surprenant au début mais duquel on est content d'assister à certains moments. Un très bon acteur au même titre que son ennemi juré dans la série (Kim Eung Soo).
Lee So Yeon est la gisaeng et son rôle et à la fois mystérieux et adorable. Elle donne envie d'en savoir plus sur les gisaengs, qui sont à la fois dotés de classe, de savoir et du statut de la caste la plus basse du monde dans lequel elles vivent.
Une petite note sur les figurants. D'habitude on trouve toujours un mauvais figurant dans une scène qui arrive à la rendre peu crédible. Ici, à chaque fois que j'ai remarqué un figurant, il effectuait son rôle parfaitement, les expressions correspondent aux scènes et les blablas de fond ne font pas contraste. C'est rare donc je note.


>Costumes et Environnement :

Certainement filmé au même endroit que SKK scandal, The moon embraces the sun et Rooftop prince, l'environnement est beau, ça ne fait pas carton et même si on sent dans les scènes dans la nature que la place manque, c'est rafraîchissant. Je n'ai pas noté beaucoup de conflits temporels inexpliqués comme on en voit parfois dans les séries historiques (à part les gants en latex) et les costumes sont beaux. Un peu trop repassés parfois mais ça reste une série, les gens sont naturellement coiffés et habillés je suppose.
Les costumes aussi doivent être les mêmes que pour les autres séries et si on n'est pas habitué au début, on trouve ça ridicule. Avec le temps, on a un peu envie de porter ce genre d'accoutrement.
Une très bonne série qui se finit vite. J'ai regardé ça dans la lignée après Rooftop prince et SKKscandal et clairement, le filon de Joseon ne peut pas être épuisé. Le principe du voyage dans le temps est bien abordé, l'aspect médical est plus que satisfaisant et le scénario est bon.
À regarder donc. J'ai laissé de côté The moon embraces the sun pour Dr. Jin et je ne le regrette pas.
nexsopor
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Dramas Coréens

Créée

le 27 févr. 2013

Critique lue 1.2K fois

nexsopor

Écrit par

Critique lue 1.2K fois

D'autres avis sur Dr. Jin

Dr. Jin
sebastien49
9

dr.Jin

cette histoire ressemble beaucoup a "Faith", mais pas la même période et mieux fait. les combats, complot, romance et les opération médicale son géniale. j'ai bien aimé la série et le conseil pour...

le 5 janv. 2017

Dr. Jin
nexsopor
8

Voyage dans le temps, médecine et complots politiques = Dr Jin.

Tiré du manga éponyme et adapté de la série Japonaise associée, je n'ai ni lu le manga ni regardé la version Japonaise. Critique donc purement basée sur la série coréenne. >Scénario : Un excellent...

le 27 févr. 2013