Conseillée par ma petite soeur, j'ai été voir Boku dake ga inai machi (Moi seule ne suis pas dans cette ville) avec des attentes de qualités qui ont été remplies.
Steins;Gate (pour la théorie des attractor fields) sans longueur et sans complot, Erased traite de sujets difficiles sans manichéisme, et contient quelques beaux dialogues sur l'estime de soi, la confiance, l'héroïsme, le doute.
Je l'ai trouvé trop rapide par moment, mais atteindre une telle qualité en une saison, c'est forcément au prix de quelques sacrifices. Je n'ai pas beaucoup apprécié la conclusion, parce que je suis une enquiquineuse finie et que les fins en demi-teinte (à mon sens) quand on a été habitué à la perfection auparavant sont forcément un peu décevantes. J'ai failli mettre 9, puis je me suis dit que ça serait vraiment bouder son plaisir.
Cet anime est riche en douceur comme en violence, en joie comme en peine. Les personnages tous sont extrêmement touchants.
Cette critique est un peu rapide, et peu profonde, parce que j'ai souhaité éviter tout spoiler ; je vous conseille en tout cas d'aller la voir car elle vaut le coup et vous embarque dans son tourbillon d’événements et de sentiments.
Le mot de la fin : ayez confiance, les rédactions d'enfant se réalisent !
PS : Note pour le petit papillon bleu, qui est manifestement l'image du voyage dans le temps ; on pensera à Life is Strange ou pour un papillon rose à l'ending "Hello Mister my yesterday" de Détective Conan.
https://www.dailymotion.com/video/x594907_detective-conan-ending-35-hello-mr-my-yesterday_fun
L'effet papillon ?