Alors s’il y a un k drama que je vais me faire un plaisir de déglinguer, c’est bien celui-ci.
Enfin, non, il y en a plein d’autres, mais "Extraordinary Attorney Yoo" m’a très fortement indisposée.
Traiter d’un sujet aussi grave avec une telle niaiserie, franchement, il n’y a pas de quoi se vanter.
Extraordinary, c’est vite dit et 3/10, c’est bien payé.
Certes, prendre le spectre autistique comme sujet est une intention plus que louable et Park Yoon-bin est ravissante.
En plus, elle voit des baleines partout, c’est tout à son honneur.
Elle a appris le code civil et le débite à propos, du coup, elle gagne plein de procès et v’lan, les méchants prennent leur condamnation dans leur sale face de méchant.
C’est bien fait pour les méchants.
Et puis, ceux qui ne faisaient rien qu’à se moquer, eh bien, ils en sont pour leurs frais.
Et elle, très lapin Duracell, impavide, elle continue son chemin.
Mais, quand même, elle devrait arrêter de demander à sa mère de lui couper les cheveux, déjà.
En plus, elle marche comme un canard, immuablement chaussée de mocassins ( pourquoi pas des palmes, ça aurait été raccord avec le canard )et vêtue de son sempiternel combo jupe beigeâtre à mi-mollet, veste taillée à la gomme qui lui donne la prestance de Bob l’Éponge en moins raffiné et elle boutonne son chemisier tout bien comme il faut.
il y a un beau jeune homme qui tombe en amour pour le lot.
Très bien.
Seulement, là, je me demande quand même si on ne se ficherait pas du monde en portant cette série très tartignole aux nues.
C’est bébête, mécanique, bourré de clichés du style " vous avez vu, c’est possible que ça arrive".
Il se trouve que je venais de regarder "Marathon", avec Song Seong-woo, et là, comment dire ? Eh bien, l’extraordinaire Woo, au coin. Ou bien copier 500 fois, "Jamais plus je ne tournerai d’âneries". En lettres gothiques uniquement Schwabacher.
Non mais.
PS, Pour être totalement objective, Woo fait quand même de sérieux progrès en matière de chaussures : des mocassins plats, elle passe aux talons de 3,5 cm à assise large, type Romika. Autant dire une rupture épistémologique.
Et puis le beau jeune homme finit par l’embrasser et même pas mal. Après de longs travaux d’approche, il faut bien le reconnaître. On se prend à espérer qu’ils pourront ensuite se livrer à des ébats moins timorés : je prévois le déboutonnage du bouton du haut à l’épisode 97, à 1h10’ , reboutonnage à 1h 10’37”.