La série avait du potentiel, malheureusement, le choix – potentiellement intéressant – d’explorer plusieurs problématiques avec des épisodes presque autonomes n’a pas payé. Si tu choisis de sacrifier le développement d’une intrigue élaborée pour favoriser l’exploration de thématiques variées, il faut faire mieux que de juste rester à la surface. Faute de quoi on se retrouve avec une mauvaise imitation de Black Mirror…
De plus, le discours proposé par la série reste très occidental et capitaliste, il ne parvient pas à se décentrer et persiste dans l’illusion que la technologie et la bonté individuelle de quelque bon citoyen parviendront à nous sauver des grands méchants, sans réellement remettre en cause le système (le fait de donner le dernier mot à Bilton lorsqu’il fait son monologue sur la nature humaine était un choix terrible par ailleurs).
Il y a tout de même quelques épisodes très intéressants dans cette série qui ont fait que j’ai tenu jusqu’à la fin. J’ai voulu tout regarder aussi pour voir si la série allée se diversifiée dans les personnages représentés, mais on reste généralement – sauf une exception de mémoire – dans un milieu bourgeois/classe moyenne supérieure. Ce qui fait que finalement on ne saisit pas tant que cela l’inconfort et la détresse causées par le changement climatique.