Freaks and Geeks par cityhunternicky

Freaks and Geeks nous parle de deux groupes distincts dans un lycée : les voyous et les parias.

Judd Apatow à la production, Linda Cardellini, John Francis Daley, James Franco, Samm Levine, Seth Rogen, Jason Segel, Martin Starr, Busy Philipps au casting, c’est pas les raisons qui manquent pour découvrir une série qui a réussie à se hisser au rang des meilleurs dans le cœur de ceux qui l’ont visionnée. Pour ma part, il m’a bien fallu 4 épisodes pour rentrer dedans ! Sur les 18 que comptent la série, ça fait quand même beaucoup…

Mais quand j’ai enfin été pris par la vague, ce fut le bonheur. Cela faisait longtemps que je m’étais pas autant attaché aux déboires amoureux et sentimentaux des personnages d’une série ! Car Freaks and Geeks fait en sorte de vous rappeler ces sentiments de découvertes et de première fois, que tout le monde a vécu même si il n’a pas été dans un lycée américain. C’est cette aspect mignon et amusant qui réussit parfaitement à Judd Apatow, avec un soudain retour brutal à la réalité.

Les problèmes des adolescents et adolescentes sont d’ailleurs traités avec une vision beaucoup plus mature et réelle que dans beaucoup d’autres shows. Exit les crises sans fondement, l’actrice principale étant une élève modèle, elle ne va pas vous bassiner avec ses problèmes de cheveux ou de commérages. Les relations entre jeunes et adultes, élèves entre eux et élèves/professeurs sont bien trouvées, parlent à tout le monde et suscitent peu de drames agaçants.

Bref une expérience assez universelle, avec pourtant des personnages habituels et connus, évoluant dans des univers lui aussi familier et aux enjeux tout aussi communs. La magie opère cependant et l’engouement est facile, bien que la courte durée de la série rende la fin un peu décevante, tant on aimerait continuer à vivre avec eux. Le scénario et les dialogues sont d’ailleurs un excellent exemple de placement de références musicales, cinématographiques et geeks (pour une fois qu’on peut l’utiliser correctement ce mot !).

Pour conclure, Freaks and Geeks a réussi à me faire partager son univers de rebelles et de geeks, le tout sans vraies fausses notes.