Kintaro Oe (25 ans), estimant en savoir assez sur le droit, quitte ses études à Todai pour poursuivre son rêve : étudier à l'école de la vie.
Il parcourt donc tout le Japon sur son VTT à la poursuite du savoir, sous toute ses formes. D'un naturel curieux, il s'intéresse autant aux femmes qu'à tout le reste, entre autre la cuisine, l'informatique, le sport de haut niveau ou le dessin.
En l'absence de situation stable, il mène une espèce de vie d'intérim itinérant, ce qu'on appelle au Japon un Freeter (apparemment ça existe).
Un peu dérangé, Kintaro parvient toujours à se mettre dans des situations ubuesques et dégradantes vis-à-vis des demoiselles qu'il convoite. Après quoi il inverse invraisemblablement la vapeur et repart sur son vélo. Un protagoniste des plus classiques pour une comédie somme toute.
On catégorise Golden Boy comme un ecchi (càd une œuvre érotique sur les bords), ça ne partait donc pas très bien de mon côté. Si cette appellation n'est pas forcément abusive, j'ai réussi à apprécier cette série d'OAV sans être le public premier d'un genre à la limite de la pornographie.
A vrai dire le ton général et l'humour burlesque se rapprochent fortement de GTO.
Ce n'est pas la seule similitude avec l'animé de GTO, une animation et un style typiquement 90s ainsi qu'un personnage d'apparence burlesque en réalité doté de talents inouïs et d'un cœur en or.
Le dernier épisode de cette série est une lettre d'amour à l'animation, dépeignant les dures réalités d'un monde totalement méconnu il y a trente ans, aux yeux d'une audience d'un style érotique certainement peu soucieuse du bien-être des professions de l'animation. Et ce en clôturant l'intrigue des cinq épisodes précédents. Je ne peux que saluer la démarche.
Je conseille ces très courts six épisodes de 25 minutes à ceux qui apprécient l'authenticité des productions des années 90.