Critique du rageux blasé

Un ange, Azeraphale, et un démon, Crowley, sont amis depuis la création du monde, le premier à aidé Adam à survivre, le deuxième étant le serpent dans le jardin d'Eden. 11 ans avant nos jours, ils décident d'éduquer l'enfant qui est destiné à devenir l'antéchrist et démarrer l'apocalypse... sauf que, lors de la livraison du bébé, Crowley se trompe d'enfant. Les deux comparses doivent retrouver le bon, contre l'avis de leurs supérieurs qui veulent que la fin du monde se déclenche.

Adaptation du roman de 1990 de Neil Gaiman ( American Gods ) et Terry Pratchett ( les annales du disque monde ), Good Omens est une mini série de six épisodes adaptant l'intégralité du livre.

Good Omens est une très bonne série, grâce essentiellement sur l'alchimie ressortant des deux héros, Michael Sheen ( Masters of sex ) et David Tennant ( Dr Who, Broadchurch, Jessica Jones ) forme un duo haut en couleurs entre un être tout en retenue et celui qui en fait des tonnes dans un univers complètement décalé qui s'y prête à merveilles.

Car il est bon de signaler que Pratchett était complètement fou, malgré les sujets sérieux qui peuvent sortir de la série, celui ci utilisait énormément l'humour et l'absurde pour faire passer ses messages, alors que Gaiman est beaucoup plus sérieux mais a énormément d'imagination en ce qui concerne la mise en scène de ses personnages ( les cavaliers de l'apocalypse sont des exemples impeccable ).

Le mélange est tout simplement splendide, entre décors réels et imaginaires, souvent utilisé pour des flashback efficace et très drôle, qui ne semble jamais forcé, permettant d'obtenir un bon rythme durant les presque six heures de show.

Grâce à ses personnages travaillés, une interprétation impeccable, une bande son géniale ( Queen, majoritairement ) ,un humour bien dosé et une imagination débordante, Good Omens s'impose comme une des meilleures séries de cette année, tant elle sort de l'ordinaire. Un indispensable.