House of Guinness porte indéniablement la marque de Steven Knight, et il est évident à chaque plan que c’est la même main qui a façonné Peaky Blinders. L’histoire plonge dans la dynastie brassicole irlandaise avec un mélange d’élégance visuelle, de tensions familiales et d’un ton à la fois épique et sombre qui captive dès le début.
L’ambiance est soignée, autant visuellement que sur le plan sonore. La bande-son est un atout majeur : des artistes comme Kneecap, Fontaines D.C., Flogging Molly ou The Murder Capital apportent énergie, identité et modernité à un récit qui, sans cela, risquerait de paraître trop classique.
James Norton livre une performance magnétique, pleine de charisme et de contradictions, tandis que le reste du casting répond présent. La série vit grâce à des personnages intenses, des dialogues acérés et un ton qui équilibre rudesse et spectacle.
Par moments, elle s’appuie trop sur le style et frôle la pose, mais dans l’ensemble elle fonctionne comme une fresque historique vibrante et pleine de personnalité. Ce n’est peut-être pas aussi abouti que la création la plus célèbre de Knight, mais House of Guinness laisse sa trace et offre un divertissement de qualité.