Inazuma Eleven : Orion no Kokuin, une suite qui gâche le potentiel de la franchise

Inazuma Eleven : Orion no Kokuin est la suite d'Inazuma Eleven Arès. J'ai regardé entièrement l'animé en VOSTFR sur YouTube, en suivant chaque épisode en hebdomadaire.

L'histoire démarre lorsque l'équipe d'Inazuma Japan, une équipe qui réuni les meilleurs joueurs du Japon, est enfin dévoilée. Asuto Inamori et d'autres, va essayer de devenir la meilleure équipe du monde en remportant le FFI (Football Frontier International). Cependant, les mystérieux “disciples d'Orion”, les trahisons et les conflits vont créer des tentions dans l'équipe japonaise.

De manière générale et au début, je voulais regrouper Arès et Orion pour en parler en une seule critique. Cependant, j'ai aperçu que ce n'est pas possible, notamment à la fin de l'animé, dont je vais en parler plus tard.

Concernant les personnages, j'ai remarqué que la majorité des personnages sont d'une naïveté incroyable. Ils ne savent même pas réfléchir par eux-mêmes ! Seule Mitsuru, Yūma Nozaka (Heath Moore) et Kirina Hiura (Valentin Eisner) dans lnazuma Japan, savent garder leur sang-froid face à la situation, souvent grotesque. Aussi, un autre point qui m'a déçu, c'est qu'à chaque nouvelle rencontre, on aperçoit un “nouveau” joueur en tant que “renfort”, et on les voit qu'eux en faisant un exploit en appliquant la stratégie de l'entraîneur le match suivant. À croire que les autres personnages ne servent à rien. C'est du n'importe quoi.

L'animation et le chara-design se sont dégradé au fil des épisodes. On sent la difficulté financière à travers certains épisodes mal animé. De plus, Natsumi Raimon est très grande par rapport à la série de base. Au niveau de la bande-son, je suis moins fan au niveau des openings et endings. Comparé à Arès, je l'ai trouvé beaucoup moins marquant et facilement oubliable.

Tous ces points sont “soft”, comparé à ce qui va se passer par la suite. La raison du pourquoi j'ai séparé en deux est à partir :

⚠ En parlant de la fin : ⚠

Bref, la série avait des bonne idées sauf que cela avait été mal géré, ce qui fait que le scénario part en cacahuète. Mais malgré beaucoup de point négatif, j'ai tout de même aimé cet suite.

Dans l'ensemble des deux saisons, Arès et Orion partent réellement dans une approche régionale, puis mondiale. Le football concerne vraiment tout type de personne, notamment les générations et de classe sociale (pauvre et riche). En effet, les fans voit plus le football comme un simple passion mais par une vrai institution. Si dans Inazuma Eleven GO, le Cinquième Secteur s'appuyait plus sur la passion du football, en dévoilant déjà le résultat du match, dans les fondations Arès et Orion, ils s'appuient plus sur l'aspect économique, ce qui apporte une côté réaliste mais aussi original. Pour finir, le football est un moyen de sauver la population. L’animé se concentre plus sur l’histoire que sur le football en lui-même car dans la vraie vie, le football est le moyen de s’exprimer à travers les secteurs. L’animé devient plus cohérent car le football n’est pas utilisé à outrance.

De plus, tout comme pour Galaxy, l'absence de support pour le jeu vidéo le rend difficile à apprécier pleinement. C'est vraiment regrettable de voir que de nombreux fans de l'animé, y compris moi, le délaissent, ce qui entrave son potentiel de réussite. Cela prive également la communauté du jeu de l'enthousiasme nécessaire pour s'épanouir, limitant ainsi sa capacité à susciter l'engagement et le succès parmi les fans dévoués. J'espère que le prochain jeu d'Inazuma Eleven qui va sortir prochainement pourra profiter pleinement de tous les éléments qui le rendront accessible et attractif, permettant ainsi à la série de prospérer dans son ensemble.