You only see good and evil. Black and white. Well, I need to keep things gray.

Dans un monde où les super-héros envahissent les médias, où The Boys s’est déjà installée comme la référence alternative et Jupiter’s Legacy s’est crashée en toute beauté ; Invincible s’en sort avec les honneurs. Cette première saison est plus qu’efficace pour nous introduire à l’univers et aux personnages, après un premier épisode (et un final) qui ne laissera personne réellement indemne. Le personnage de Mark sera sans doute le protagoniste, mais on réalise assez vite que l’intrigue se joue à plusieurs niveaux. Le concept de base est plutôt intéressant, car au-delà de faire une pastiche des différentes équipes/personnages de DC, on sent quand même une dynamique propre à l’univers, avec des enjeux différents pour chacun.

Le traitement de la violence aussi, parfois explosive, parfois plus subtile, est intéressant, d’autant plus qu’elle se mêle avec un « coming out of age » de Mark et ses amis. La série aura un petit creux au milieu, mais parviendra à nous maintenir attentif tout le long, jusqu’à sa conclusion épique. L’animation est dans l’ensemble très correcte, dans un style assez classique quant au design des personnages et des décors, mais qui n’hésite pas à utiliser l’outil pour accentuer le côté graphique de certaines scènes. La musique est plutôt sympa et accompagnera plutôt bien le reste de l’œuvre.

J’ignore à quel point cette première saison est fidèle aux comicbooks, mais je n’ai pas été déçu ! Au contraire, plutôt agréablement surpris, même s’il y a encore de la place pour s’améliorer et exploiter le potentiel de cet univers. Vivement la suite !