le 1 avr. 2020
Une histoire de Personnages.
Note réajustée à 7 après digestion. J'avais mis neuf à chaud, avec les arguments ci-dessous, qui restent valables, mais la série ne m'as pas assez marquée dans la durée pour conserver cette note, au...
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Série arrêtée après 3 épisodes. Mes impressions :
Les premières minutes rythmées d'Itaweon Class ont le mérite de rapidement attiser notre curiosité. Une curiosité que je m'étais créé en y voyant des couleurs chaleureuses. Le drama n'a pas le temps de poser un contexte crédible et nous balance immédiatement au milieu d'événements expéditifs sur fond de vengeance et de rôles plein d'emphase et d'exagération.
Les deux épisodes suivants n'estomperont pas ce sentiment avec des personnages qui n'ont pas évolué malgré un bond en avant de plus de 7 ans ! Cette ellipse temporelle est construite de façon bien maladroite. Elle contribue amèrement à mon sentiment qu'Itaweon Class débute de façon trop rocambolesque. Dès le deuxième épisode il s'est déjà passé bien trop de choses pour que tout cela soit bien sérieux.
Pour en venir aux personnages et sans tous les décrire, on a le piètre adolescent "fils de" qui n'est que celui d'un directeur d'une grande entreprise. Et pourtant il a déjà tous les droits devant les professeurs (violence gratuite) ou la police. Mais bien sûre. Une violence inutile qu'on retrouve pas beaucoup plus tard dans une scène entre le père et le fils.
Pendant ce temps, le personnage féminin désemparé joué par Kwon Na-Ra (vu dans My Mister avec déjà un rôle niais mais plus volontaire) a le temps en moins de 2 épisodes de prendre position en même temps dans les deux camps :
Celui de Park Sae-Ro-Yi. Son père a été tué dans une histoire de vengeance dérisoire. 10 minutes entre eux semblaient déjà suffire à leur construire un lien affectif à vie.
Celui de l'entreprise conspiratrice. Elle accepte sans amertume un bon rôle dans la société. Mais bon ça va, ils ont juste "caché" le meurtre du père de Sae-Ro-Yi après tout.
On peut bien faire quelques compromis. Les affaires sont les affaires et ça gêne pas plus que ça Sae-Ro-Yi qui a eu le temps de philosopher sur la vie avec un bon bouquin de merde en prison pour en ressortir avec l'esprit apaisé et un beau projet de restaurant.
Comme il le dit à la fin de l'épisode 3, il est sur un projet (de vengeance ?) de 15 ans et on est alors qu'au bout de la 9ème année de son projet (peut-être celui de faire un restaurant plus réputé que ceux du Directeur ?). C'est pas impossible qu'il puisse se passer des choses avec un peu plus de sens par la suite. D'ailleurs, dans ma critique je n'ai pas spécialement à critiquer son personnage qui a ses défauts sans être aussi ridicule que les autres. Et puisque c'est le personnage principal, il y'a de l'espoir. Mais bon, c'est mal embarqué pour espérer une œuvre au grand meilleur des cas passable. Je passe à autre chose en gardant pour seul regret d'avoir à peine vue Lee Joo-Young (adorable en rôle secondaire dans Weightlifting Fairy Kim Bok-Joo).
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Créée
le 2 avr. 2020
Critique lue 2K fois
le 1 avr. 2020
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5
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