J’irai te voir dans ma prochaine vie n’est clairement pas le meilleur drama du monde. On va pas mentir. Dès qu’on sort du registre fantastique + réincarnation + souvenirs de vies passées, l’intérêt redescend. L’arc de rénovation de l’hôtel ? On s’en fiche un peu. On sent bien que tout ça n’est là que pour rassembler les quatre personnages et créer du prétexte. Et c’est ok, parce que le drama sait pourquoi on est là: l’émotion.
Le point fort, c’est elle.
L’actrice principale, Shin Hye-sun, est juste tellement sous-cotée. Elle joue une âme vieille de plusieurs vies avec une douceur mélancolique et un humour léger, jamais forcé. Elle porte la série de manière naturelle.
L’acteur principal, lui, met un peu plus de temps à se libérer. Son jeu est plus discret, parfois presque effacé. Il se débride seulement vers la fin, ce qui peut laisser tiède si on aime les héros plus expressifs. Mais ça reste cohérent avec ce qu’on nous raconte.
Et mention spéciale aux acteurs enfants, qui font le vrai travail émotionnel. Ce sont eux qui plantent les racines du lien.
C’est simple, c’est tendre, ça prend au cœur.
Oui, j’ai versé ma petite larme. C’est normal.
La série dit quelque chose de simple mais précieux:
Tu peux avoir vécu mille vies, aimé mille fois, souffert, perdu, regretté…
Mais tu ne vis qu’aujourd’hui.
S’accrocher au passé, c’est mourir avec lui.
Avancer, c’est aimer encore.
12 épisodes, ça passe tout seul. Pas d’efforts neuronaux à fournir. Juste de la vibe, du doux, du repos pour le cerveau et un petit pincement au cœur.
Verdict
Pas un chef-d’œuvre.
Mais un drama qui fait du bien.