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J'avais besoin de me changer un peu les idées sans pour autant me prendre la tête alors je suis partie en quête d'une petite série sympas qui pourrait efficacement remplir son rôle. Je suis tombée sur My Mad Fat Diary et sans trop de réel engouement, je me suis mise devant le premier épisode.

E4 nous présente ainsi une série modeste, directement inspiré de "My Fat, Mad Teenage Diary" de Rae Earl. A première vue, on pourrait penser à une série pour adolescente qu'on retrouvera dans quelques années, si jamais elle passe la Manche, entre un épisode de Lizzie McGuire et de Phénomène Raven. Puis après quelques minutes de visionnage et une humeur toujours aussi bougonne, on se dit que finalement, elle essaye de voguer plus sur la vague de Misfits et de Skin, toutes deux de la chaine E4.
Pourtant, quand ce premier épisode a pris fin, j'ai définitivement rangé au placard ma mauvaise foi et cette obstination qu'on a à toujours vouloir classer les séries et j'étais enfin en condition pour découvrir comme il se doit cette petite perle.

My Mad Fat Diary, c'est d'abord une Rae attachante et drôle, une ado mal dans sa peau, qui essaye dans bien que mal à repartir sur de bonnes bases.
My Mad Fat Diary, c'est une opposition subtile entre les deux facettes de Rae. La première se bat pour retrouver une vie ordinaire et essayer de se faire intégrer dans un petit groupe d'ami et la deuxième la retient à l'hôpital psychiatrique. Deux univers qui ne se mélangent pas mais qui font pourtant partie intégrante de ce qu'elle est.
Mais My Mad Fat Diary, c'est aussi la vie d'une adolescente des années 90. Et c'est surtout avec ça que la série à réussit à me toucher. Nostalgiques des années 90, c'est à vous que je parle ! C'est avec un grand talent que Tom Bidwell à su reproduire les années 90. Tout y est. Bien entendu, je ne vous parle pas de la musique qui fera chavirer le petit cœur de tout ceux qui ont grandit durant ces années.

On ne peut pas dire que la série rompt avec les codes des séries pour ados. Mais Bidwell réussit à nous offrir un basique journal intime d'une adolescente malade aux hormones qui frétillent sans tomber dans la facilité. L'humour et le tragique se mêlent subtilement sans prendre le risque de devenir trop lourd ou de tomber dans le patos.
Amethyste
8
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le 7 juil. 2013

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Amethyste

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