Alors que la Saison 1 brillait par son originalité – un héros adulte, faillible, drôle mais porteur d’un lourd secret – la Saison 2 perd ce fil conducteur. Kafka, qui devait être le moteur émotionnel et narratif, se retrouve relégué à un rôle secondaire dans les derniers épisodes.
On attendait de voir son évolution psychologique, ses dilemmes et son poids dramatique, mais au lieu de ça, il devient presque un spectateur de sa propre histoire. Son écriture est fade, sans profondeur, loin de la fraîcheur et de l’énergie de la première saison.
Ce choix scénaristique affaiblit toute la saison. Au lieu d’un crescendo dramatique centré sur le héros, l’attention se disperse vers des personnages secondaires encore sous-développés. Le final manque d’impact : ni Kafka ni l’intrigue ne parviennent à marquer les esprits.
⚠️ Points faibles :
Kafka écarté du rôle central → incohérent avec la promesse de départ.
Protagoniste principal trop passif, sans évolution.
Derniers épisodes précipités, conclusion fade.
Mise en avant maladroite de personnages secondaires.
Rythme déséquilibré : longues attentes, puis un final expédié.
📌 Scène marquante (négative) :
Le climax final où Kafka n’a presque aucun rôle actif. Là où on attendait une démonstration de sa dualité humaine/kaiju, on se retrouve avec un protagoniste spectateur, réduisant l’impact émotionnel.