Kill It
7
Kill It

Drama OCN (2019)

Très bon suspense, série plus courte que la moyenne (ce n'est pas plus mal!)

Un format de 12 épisodes, ce n'est pas courant dans les dramas coréens ! Et finalement, c'est tout bénéfice pour le rythme, qui se perd moins en rebondissements tirés par les cheveux comme on en trouve souvent quand il y a 16 épisodes et plus.
Vendetta et trafic d'organes sont les thèmes principaux qui sont les moteurs de l'intrigue. Le point de départ : un tueur à gage doué (mais au coeur sensible, un peu comme Léon/Jean Reno) est engagé par des inconnus pour assassiner une liste de personnes. Pour le motiver, après chaque assassinat, il reçoit un indice qui lui permet de se souvenir de détails de son passé douloureux dans un horrible orphelinat... Une policière, avec laquelle il va se découvrir des points communs, mène l'enquête sur ces assassinats, et découvre progressivement l'étendue d'une ignoble organisation qui la touche de très près. Qui, du tueur au grand cœur et de la policière déterminée, parviendra à détruire en premier cette organisation criminelle qui touche aux hautes sphères de la société? Le suspense est bien entretenu jusqu'au dénouement final. C'est une série efficace, avec peu de temps morts, c'est le principal pour une série de ce genre. Elle touche aussi à des thèmes comme la famille ou l'éthique dans la transplantation d'organes et les manipulations génétiques. Il y a aussi l'habituelle dénonciation du pouvoir corrompu, courante dans de nombreuses séries coréennes. Sans compter la force du destin qui remet toujours en contact des personnes qui ont un passé particulier en commun, c'est aussi un grand classique des dramas ! Mais quand tout est dosé sans exagération, comme ici, ça fonctionne très bien. Du côté des acteurs principaux, j'aurais aimé un jeu un peu plus expressif de la part de l'acteur principal (Jang Ki Yong). Il peine un peu à faire ressentir ses tourments intérieurs, qu'on devine pourtant nombreux. J'ai davantage apprécié le jeu de l'actrice principale (나나 - Nana), très juste dans toute la palette des sentiments à jouer. Au final, j'ai néanmoins passé un excellent moment avec Kill It, le contrat est rempli !

Créée

le 11 mai 2021

Critique lue 651 fois

2 j'aime

Critique lue 651 fois

2

D'autres avis sur Kill It

Kill It
OlivierQuisquater
8

Très bon suspense, série plus courte que la moyenne (ce n'est pas plus mal!)

Un format de 12 épisodes, ce n'est pas courant dans les dramas coréens ! Et finalement, c'est tout bénéfice pour le rythme, qui se perd moins en rebondissements tirés par les cheveux comme on en...

le 11 mai 2021

2 j'aime

Kill It
chutmamanecrit
8

du beau gosse assassin ou comment craquer pour un sérial killer

Soo-kyun n'a plus de passé, si ce n'est celui construit avec son père adoptif russe, un assassin qui n'a pas eu le coeur de le tuer. De rares flashback d'un accident de voiture, une vieille photo,...

le 14 mai 2024

1 j'aime

Kill It
CaroleSo
9

très bien

J’ai vraiment beaucoup aimé l’interprétation de JangKiYong dans born again ce qui m’a poussée à regarder cette série. Je trouve pas mal de similitude dans ces personnages, qu’il interprète avec...

le 29 avr. 2021

1 j'aime

Du même critique

Les Bonnes Étoiles
OlivierQuisquater
9

il n'y a pas qu'un seul modèle de famille...et de bons sentiments peuvent aussi faire un bon film.

Ce matin, je me suis levé sans l'intervention de mon alarme. C'est rare. Pourquoi ce réveil spontané ? Parce que ce film vu la veille me trottait toujours dans la tête. Seul un film qui a touché...

le 9 déc. 2022

21 j'aime

2

My Dearest
OlivierQuisquater
9

Un récit avec un souffle épique incroyable

J'ai déjà vu beaucoup, beaucoup, beaucoup de séries coréennes. Celle-ci se place dans le top du top, au même titre que My Mister par exemple. Le scénario de My Dearest est basé sur une grande...

le 24 nov. 2023

17 j'aime

2

Daily Dose of Sunshine
OlivierQuisquater
8

Le sain d'esprit est-il un fou qui s'ignore?

Encore une série coréenne qui innove. Bien souvent, les séries dans les hôpitaux psychiatriques suscitent l'envie chez les scénaristes de faire dans le glauque et le sombre. Le monde de la maladie...

le 28 nov. 2023

12 j'aime