Je vais commencer par la conclusion mais le problème majeur avec ce vidéaste c'est sa vision idéaliste et petite bourgeoise qui veut nous faire croire qu'on peut s'extraire de notre condition initiale et atteindre la liberté financière par la seule sphère du discours et le pouvoir de la rhétorique qui devraient nous permettre de préférer certains choix par rapport à d'autres. Il n'a peut-être pas tort quand il dit aux streamers gauchistes que parler de déterminisme social est un abus de langage quand il est question de sciences humaines (moi même je suis d'accord avec ça). Mais il ne faut pas non plus sous-évaluer la notion de reproduction sociale qui reste un facteur non négligeable dans la mobilité sociale. S'il se contentait de mettre en avant sa discipline et son champ d'expertise tout en précisant que ceux-ci ne se suffisent pas à eux-mêmes pour réellement faire bouger les choses je ne dirais rien, le problème c'est qu'il en vient aussi à critiquer la dialectique en la reléguant à un simple faire valoir pour défendre la rhétorique et même à mésestimer la valeur et l'intérêt de la philosophie (de son propre aveu il ne lit pas de philosophes).
Ce rhéteur pense pouvoir définir une société communiste par le seul fait de la quantité d'argent ponctionné par l'état et voit le collectivisme par le seul prisme des taxes et des impôts. Mais il n'a pas encore compris que nous vivons dans une société capitaliste qui se sert du libéralisme politique en faisant peser une économie pseudo collectiviste et socialisante sur le peuple par simple caution idéologique morale et populiste et pour mieux asseoir la privatisation (moyens d'échange et de production) qui la sert par derrière. Nous avons donc affaire qu'à un appareil d'état qui se donne les apparats d'une redistribution et donc à un simulacre de collectivisme. D'aucun diront (et à raison sans doute) que c'est justement ça l'histoire du communisme : vouloir émanciper les pauvres en leur imposant un service public au nom d'un futur bien commun débarrassé de la lutte des classes pour au final simplement substituer une ploutocratie bien hiérarchisée et coercitive par une autre, une redistribution des richesses arbitraire par une autre...) encore faut-il prendre conscience que le capitalisme est encore bien présent dans nos sociétés et que ce système en crise s'appuie désormais sur cette mentalité et cette idéologie gauchisante et pseudo socialisante qui est celle du collectivisme avec toujours cette fameuse permissivité des moeurs et du libéralisme culturel au sens large (cf la société libérale-libertaire de Michel Clouscard) pour mieux asseoir et faire oublier sa privatisation des moyens de production et son extorsion de la plus value de la classe laborieuse.
Remarquons qu'il est assez contradictoire de déplorer un manque d'entreprenariat dans le pays tout en se refusant derrière à une collectivisation des moyens de production qui ne peut que favoriser et encourager l'ambition et la prise d'initiative individuelle et collective. S'il était vraiment dans une démarche d'égalité des chances il devrait reconnaître cette évidence. Et s'il s'intéressait un peu plus à la philosophie politique et aux points de vue marxistes il saurait peut être distinguer état et appareil d'état et ainsi identifier la vraie racine du problème et quelle notion est à incriminer. Il aurait ainsi assimiler depuis longtemps la guerre interne qui se tient au sein des pouvoirs et qui est le fait que nous avons affaire à un appareil d'état qui se ligue contre un trop-plein d'état déjà là et qui était trop favorable aux travailleurs de part certains acquis sociaux notamment (cf à l'indicateur MEDEF qui se plaint justement de ce trop-plein d'état). Ainsi il faut sortir de cette opposition binaire entre libéralisme et interventionnisme car ce ne sont pas ces notions en tant que telles qui sont à incriminer directement (comme la notion d'État par ailleurs) il convient bien mieux de renvoyer ces notions dos à dos et regarder ce que les différentes formes de pouvoirs veulent libéraliser, privatiser et sur quoi elles veut intervenir (et pour qui et pourquoi). Reconnaissons donc au moins à certains penseurs marxistes comme Dominique pagani encore actuellement d'essayer de nous sortir d'une vision trop monolithique du pouvoir qu'on aurait tendance à voir seulement comme un bloc indivisible et figé.
Tout cela résulte d'un rapport de forces et de jeux de dialectique assez complexe à démêler.
Je rejoins complètement VF quand il dénonce le fait que la doxa ambiante préfère abaisser et dénigrer tous les modèles de réussite par de la morale d'esclave plutôt que d'inciter ceux qui partent de plus loin à s'élever (évidemment ça sert le statu quo et le pouvoir en place), je le rejoins aussi quand il constate que ce n'est pas en ancrant les gens dans la dépendance (au travers des aides, du service public et de son corollaire qui est un prétendu bien commun) qu'on les aide et qu'on les responsabilise puisque ça ne vise qu'à attaquer le symptome de la pauvreté plutôt que la cause. Mais au fond il est assez facile de s'apercevoir que ce qu'il cherche ce n'est pas qu'il n'y ait plus de pauvres, c'est que les riches restent riches et c'est de maintenir la possibilité de l'enrichissement et de l'accumulation sans borne. À chaque fois qu'il prend la parole c'est pour défendre le capital, les entreprises, et c'est pour nous inciter à investir au mode bourrage de crâne. Jamais pour défendre la cause des travailleurs. 
ll en vient dernièrement même, en réponse à Pas duhring, à qualifier de "délire" le fait que la capitalisme se base sur l'exploitation des gens comme si les fortunes irraisonnées comme celles de Bill Gates, Jeff Bezos, Warren Buffett, Elon Musk ou encore Bernard Arnault ne se faisaient pas sur la misère et la précarité... Il faudrait qu'il arrête de prendre pour exemple le seul point de vue des pays atlantistes qui ont bénéficiés de l'impérialisme et qui sont les gagnants du capitalisme et qu'il comprenne ce qui se passe dans les pays du tiers monde comme le Pakistan, le Bangladesh ou Taïwan...
Même son enseignement de la rhétorique s'est considérablement dégradé. Avant Victor ferry nous proposait des exercices de rhétorique sur sa chaîne secondaire, il mettait en avant des orateurs intéressants, maintenant ce n'est devenu que du live-style de pseudo auto-entrepreneur qui fait de ses revenus un argument marketing. Il s'en défendait dans une réponse à une critique du site mais si, dorénavant le gros de sa chaîne secondaire et tertiaire ce n'est quasiment que ça. Ses "masterclass" consistent simplement à ressasser ses points clés sur "être touché sans être touché"... Les vidéos de sa chaîne principales sont de plus en plus redondantes  et peu travaillées... 
Le mec passe toutes ses vidéos à (à juste titre) attaquer le parasitisme ambiant et les rentes que touchent les politiques de l'argent public pour derrière vanter constamment l'investissement, l'actionnariat et les revenus passifs des dividendes. Il ne peut pas être plus en adéquation avec le concept de nouvelle couche moyenne parasitaire et petite bourgeoise tel qu'il a été décrit par Clouscard qui consiste à se la jouer wanabee bourgeois et à essayer d'intégrer les classes défavorisées dans le système néolibéral en faisant constamment la promotion du modèle "jouir sans l'avoir" et ainsi il milite activement et directement à l'initiation mondaine de la nouvelle stratégie de séduction du néo-capitalisme. Il essaye tant bien que mal à jouer le détacher des signes extérieurs de richesse et des apparences alors qu'il n'a que le champ lexical de la réussite et de la rente à la bouche (l'arrivisme par la confrontation et la libre entreprise est son credo assumé et revendiqué). Mais toute cette propagande ne nous émancipe en rien du système, elle nous y incorpore encore plus.
Tu t'es radicalisé Victor. Tu es de plus en plus manichéen. Ouvre toi plus au marxisme et à la philosophie en générale, confronte davantage les points de vue en lisant les auteurs et les penseurs de tous bords, peut être sera tu plus à même de discuter cette doctrine (ainsi que le capitalisme) avec de meilleurs arguments et plus de nuances.