Une belle tartufferie qui repose entièrement sur le nom de Harlan Coben et qui pourtant (surprise!) n'en a écrit que le pilote. Forte de ce nom prestigieux, la série s'autorise donc à enchainer une enfilade d'invraisemblances et d'intrigues cousues de fil blanc qu'on qualifiera de twists et qu'on mettra sur le compte du surnaturel, bouée bien pratique dans ce naufrage. Le tout a tellement de mal à tenir la route qu'il s'étale laborieusement sur six misérables épisodes.
Ne nous leurrons pas sur l'affiche, Bill Nighy (seul véritable atout dans ce projet) est uniquement là pour cachetonner derrière son bureau, à débiter des inepties de pop psychologie face à un Sam Claflin en mode binaire : en larmes - hystérique.