Le plaisir est coupable, votre honneur.

Pour être clair, d'entrée de jeu, cette série est nulle. Dans des proportions qui arrivent à dépasser un entendement pourtant déjà bien ébranlé par la vision accidentelle de la fin d'un épisode de Joséphine, ange gardien, ajouterais-je même.
Mal jouée, écrite en dépit du bon sens, réalisée avec les pieds, dont le gauche est probablement bot, Alice Nevers, c'est un peu l'archétype de la série TF1, qui s'adresse avec une condescendance presque touchante à son public cible, la ménagère.
C'est donc, sans surprise, chez ma mère que j'ai été exposé, très récemment à un épisode complet de cet objet télévisuel d'un autre temps.
Et la révélation a été limpide, alors même que le greffier expliquait, sans rire, que les ados étaient divisés en tribus, avec des règles strictes : Alice Nevers, c'est drôle.
Pas volontairement, hein, parce que les tentatives d'humour sont aussi réussies que les tentatives de suspense. Non, Alice Nevers, c'est drôle, PARCE QUE C'EST NUL.
Putain, je vais aller voir Camping Paradis, moi.